Les responsables du syndicat de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), à l’origine du mouvement d’humeur entamé vendredi suite au non paiement des gratifications de fin d’année (13ème mois) sont actuellement en audition à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité (B2), a appris la rédaction de Gabonactu.com de sources bien informées.
Les syndicalistes auraient été appelés pour aller faire leur déposition auprès de ce puissant service de renseignement dont les missions sont aussi large qu’étendues.
« Nous ne pensons pas qu’ils seront maltraités ni gardés à vue », a supposé un militant de SYNTHEE+, l’un des syndicats qui mène le mouvement d’humeur. Ce mouvement a créé la psychose dans le pays.
Vendredi, les agents de la SEEG ont stoppé le travail, barricadé les principales portes d’entrée et de sortie du siège social de l’entreprise pour contraindre la direction de procéder au paiement du 13ème mois dont la date du versement était initialement fixée au vendredi 8 décembre.
Les agents ont déploré qu’à la place du paiement vendredi, une note a annoncé le même jour que la gratification ne sera pas versée. Ce qui explique, selon eux, la vive protestation.
Réagissant à la menace des syndicalistes de couper l’eau et l’électricité dans tout le pays, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma en séjour dimanche à Ndendé dans le sud du pays a, à son tour sévèrement menacé de représailles ces agents incapables, selon lui de fournir en permanence l’eau et l’électricité à la population.
Oligui Nguéma, furieux, a demandé aux agents de la SEEG d’aller couper, en premier, le courant au palais présidentiel avant de s’en prendre aux populations.
Ce discours du président de la Transition a aussi irrité les syndicalistes qui disent revendiquer un droit légal. Ils ont dans un message devenu viral sur les réseaux sociaux rappelé au général Oligui Nguéma que la SEEG n’est pas la garde républicaine à qui ont peut donner les ordres à volonté.
Avant le coup d’Etat du 30 août dernier, Brice Clotaire Oligui Nguéma était le commandant en chef de la garde Républicaine, unité d’élite dédiée à la protection du président de la République et des institutions.
Pour le moment, l’électricité et l’eau ne sont pas coupées dans les foyers qui en disposent habituellement.
Les librevillois qui n’ont pas d’eau en permanence, « maudissent » les agents de la SEEG qui règlement des gratifications pour mauvais services rendus.
La SEEG est une entreprise para-publique dont les dirigeants sont nommés par l’Etat depuis le départ en 2019 du groupe français Veolia qui en avant la concession durant plus de 20 ans. Le personnel déplore un outil de production obsolète et des détournement massifs des fonds par les cadres nommés par l’Etat. Ces derniers jouiraient d’une totale impunité.
Carl Nsitou
Effectivement l état laisse leurs amis continuer à narguer les Gabonais .
Effectivement l état laisse leurs amis continuer à narguer les Gabonais sans être interpellé.
Et dès qu un Gabonais se lève pour revendiquer quelques choses. C est là ces autorités là vont disent qu il n y a pas d argent. C est pas une priorité…
Bonjour,
Merci de relire vos articles avant toute publication. Il y a trop des fautes de tout genre.
Je suis vraiment déçu de cette SEEG depuis le mois D’AVRIL 2023, j’ai acheté un compteur électrique à la SEEG de Port-Gentil jusqu’à présent rien n’est livré. Je demande poliment à cette SEEG de me remettre mon argent [155mil ] car des bons comptes font des bons amis