C’est l’une des affaires qui défraient la chronique actuellement dans la capitale économique. Cédric Boungouendji, cet électricien âgé de 42 ans abusait sexuellement de sa fille depuis l’âge de 4 ans. Une période à laquelle il avait récupérée sa fille pour l’élever. Selon les enquêteurs, il procédait régulièrement à des attouchements sexuels auprès de sa fille. Des actes préparatoires qui l’ont poussé à passer très rapidement à l’acte quand la fille a eu ses 14 ans. C’est le mercredi 29 novembre dernier. Qu’il a été interpellé par les éléments de la direction générale des recherches. Auditionné soigneusement l’homme livre sa version des faits.
« J’ai trouvé une femme que j’ai emmené dans la chambre et j’ai fait ce que j’avais à faire. Elle ne s’est pas débattue, c’était comme si c’était ma propre femme qui était là. Je suis passé par l’anus et je regrette ! », a-t-il dit à la presse prétextant avoir confondu la jeune fille à sa femme qui a également la même corpulence que la victime, vu qu’il était dans un état d’ébriété très avancé.
Entendue par les enquêteurs, la gamine a craché la vérité des faits, elle qui ne savait plus à quel saint se vouer depuis des années. Ces actes préparatoires étaient perpétrés quotidiennement par son bourreau de père incestueux, à l’abri des regards.
« Depuis l’âge de 4 ans que je l’ai récupéré, j’ai toujours lavée ma fille. Oui je reconnais que j’ai fait des attouchements. J’ai d’autres enfants ce sont des hommes donc, mais je n’ai rien fait avec eux. Elle dormait avec moi au salon et c’est juste un canapé qui séparait nos deux matelas », précise le présumé père-incestueux.
De son enfance à aujourd’hui elle subissait des violences sexuelles commises au salon, lieu intime que le papa avait précieusement apprêté pour passer les nuits avec sa fille en toute discrétion. Les autres enfants de la maison pour leur part, étaient sommés de ne pas sortir de leur chambre une fois leur géniteur rentré du travail. Seule sa fille avait autorisation d’y accéder dans toutes les pièces sans restrictions.
Le pot aux roses a été démantelé lors d’une campagne de sensibilisation et d’information, initiée par la direction des affaires sociales de la capitale économique à l’endroit des élèves des établissements scolaires. Une campagne qui visait à dénoncer les cas d’attouchement sexuel, de viol, de toutes formes de violences familiales ou scolaires etc. Au cours de celle-ci, 28 novembre dernier, la jeune fille après avoir subi un énième cas de viol de la part de son père, a craché le morceau aux agents qui ont aussitôt saisi la Direction générale de recherche (DGR). Une action qui a entraîné l’interpellation un jour après, du père incestueux. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Port-Gentil, ce vendredi 1er décembre 2023 en attendant son procès.
Vincent Ranozinault