Le Fonds gabonais pour les investissements futurs (FGIS) lancera en septembre prochain, un emprunt obligataire d’une valeur de 65 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Afrique centrale, a annoncé jeudi son Akim Mohamed Daouda, Administrateur Directeur-général du FGIS lors d’une rencontre avec la presse.
L’argent sollicité permettre au FGIS de poursuivre le financement de ses projets de développement notamment dans le secteur de l’énergie et de la santé.
A travers sa filiale Gabon Power compagny (GPC), le FGIS construit le barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval d’un coût global de 120 milliards de FCFA. 75% des investissements seront apportés par les bailleurs de fonds notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Société financière internationale (SFI, une filiale de la Banque mondiale) et une banque privée. L’apport de Gabon power compagny est de 12 milliards de FCFA.
GPC recherche également la coquette somme de 40 milliards de FCFA pour financer son apport pour la construction du barrage hydroélectrique de Ngoulmedjim (83 MW) dont le coût varie entre 300 et 400 milliards de FCFA, selon M. Daouda.
Une partie de l’argent qui sera collecté grâce au futur emprunt obligataire sera affectée à la disponibilité du médicament via l’Office pharmaceutique nationale (OPN), également un démembrement du FGIS.
Le FGIS a déjà une première expérience avec le marché financier de l’Afrique centrale. Le 27 janvier 2023 la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré, filiale du FGIS), a effectué son introduction à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).
Créée en 2012 la SGRE est ainsi devenue la première société de réassurance agréée par la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) à être cotée en bourse.
Carl Nsitou