Le groupe de recherche en Art, Littérature Française, Anglaise et Hispanique (GRALIFAH) organise à Libreville du 25 au 28 avril à l’École Normale Supérieure (ENS), un colloque international sur le thème «la représentation du féminin». La rencontre vise à trouver des stratégies en vue de réduire les inégalités hommes-femmes.
Des chercheurs de plusieurs pays africains participent à ce colloque dédié aux femmes et leur place dans la société.
«Parce que nous avons jugé utile de débusquer le génie chez les femmes, de voir comment on peut représenter la femme autrement, penser la femme autrement aujourd’hui, au-delà des stéréotypes, au-delà de tout ce qui entoure le genre féminin surtout on veut promouvoir l’égalité hommes- femmes au niveau de la recherche et dans tous les domaines pour construire une autre image à cette femme qui parfois est dévalorisée, parfois même n’est pas rémunérer au prorata des efforts consenti », a indiqué Marina Myriam Ondo Directrice du GRALIFAH
Durant 3 jours, littéraires, sociologues, scientifiques, historiens, linguistes … vont revoir la manière d’interroger la femme autrement. Cette femme qui par son genre est souvent victime d’inégalité, traité différemment que l’homme dans la société parce que jugée parfois trop faible, trop sensible ou même incapable de concilier vie sociale et familiale. Ce genre généralement appelé sexe faible. Un regard que récuse le groupe de recherche GRALIFAH.
Le groupe de recherche estime que même sensible, ou mère au foyer, la femme a la possibilité de produire le même rendement en entreprise qu’un homme, de se sacrifier de la même façon et donc ne doit pas être traiter différemment selon qu’elle serait émotive ou mère au foyer «le féminisme est un humanisme»
A la fin de ce colloque ce vendredi, les résultats de la réflexion seront consignés dans un document que les participants appelleront « les actes du colloque ». Les actes vont être publiés dans le but d’obtenir une nouvelle façon de voir et de représenter la femme dans la société.
Betines Makosso