C’est encore un éléphant blanc enregistré au sein du ministère de l’éducation nationale gabonaise. L’école Henry Clément, un établissement public en construction sis dans le 2ème arrondissement de Port-Gentil est à l’abandon total depuis près de dix ans.
Le constat déplorable à amener le Mouvement gabonais pour le mieux-être (MGME), a procédé le week-end écoulé à une opération retroussons les manches. Occasion pour les membres de cette association politique, de réitérer son engagement et sa détermination à lutter efficacement contre l’insalubrité dans ce lieu, devenu le repère des bandits.
La présidente de ce mouvement politique Michelle Rolande Delo, en a profité pour interpeller le Chef du gouvernement Alain Claude Bilie-By-Nze, sur la nécessité de réhabiliter cette structure éducative pour le bien de la population.
« Cette école que voici, a été cassée sur ordre du gouvernement. Car les bâtiments ne répondaient plus, et l’État a résolu de réhabiliter l’école. Depuis dix ans, les travaux ont été abandonnés. Et l’herbe a pris la place. Il y a dix-huit salles de classe prévues. Cependant, on parle des effectifs pléthoriques, nous voulons simplement que les travaux reprennent afin de soulager les parents », a-t-il souhaité.
En effet, cette structure éducative est enfouie dans des hautes herbes au point où elle est devenue invisible. Sans éclairage, elle est la planque parfaite des fumeurs de chanvre indien et autres petits voyous qui opèrent dès la nuit tombée.
Réalisés à plus de 50%, les travaux sont à l’arrêt total au grand désarroi des parents d’élèves qui ne savent vraiment plus à quel saint se vouer.
Pour Michelle Rolande Delo, « cette école a sorti des cadres qui sont dans l’administration publique et privée du pays. Nous interpellons les plus hautes autorités, pour que les travaux reprennent pour le bonheur de nos enfants».
Vincent Ranozinault