L’érosion côtière est un phénomène mondial qui menace pas mal des pays. Parmi les villes appelées à disparaitre du globe terrestre, selon les prévisions, figure la ville de Port-Gentil le poumon économique du Gabon. À ce sujet, plusieurs spécialistes se sont prononcés sur la montée des eaux et de l’érosion du littoral.
« La triste réalité qui nous attend, c’est que la route du bord de mer de Port-Gentil finirait par être coupée. On n’a pas de plan B, c ou d, des blocs de béton ne servent à rien, il faut prendre des choses légères pour bloquer le sable. Ce problème devrait être pris à bras le corps », explique Henry Auguste, responsable de l’ONG H²O, qui œuvre pour la protection de l’environnement.
Cette érosion côtière participe cruellement à l’enlèvement de matériaux avec une énergie des vagues plus importantes, et une nature de matériaux plus ou moins résistants.
Un phénomène qui frappe de plus en plus, les infrastructures et ouvrages situés en bordure de mer. Des routes et des maisons sont détruites, d’autres sont mêmes fortement menacées. Les riverains ayant construit à proximité du rivage sont inquiets car, quotidiennement elles observent avec impuissance, la force avec laquelle les vagues et la mer s’abattent non loin de leurs constructions. De plus en plus en danger leurs investissements avec, ces populations ne savent plus à quel saint se vouer. En dépit des constructions, on enregistre également une menace sur la faune et la flore du littoral.
« Nous ne devrions pas épuiser toutes les ressources qui amènent les alluvions, le climat de Port-Gentil a changé, on voit des pluies à Port-Gentil d’une semaine. Ça n’a jamais existé. Ce phénomène en route ne va pas s’arrêter », prévient-il.
Conséquences ; plusieurs protections naturelles sont détruites par l’érosion. Une situation qui expose la flore et la faune. Les palétuviers et les zones de ponte des tortues marines, sont Malheureusement ravagés par la montée des eaux. Ce phénomène d’usure favorise le départ des sédiments sur les plages. Plusieurs études ont montré que l’érosion côtière est généralisée au Gabon et à Port-Gentil en particulier. Ces dernières ont montré que certaines zones portent encore les stigmates de déséquilibres, qui sont consécutifs à une agression d’origine maritime. Déplacer la ville du sable serait l’une des propositions envisagées.
« Il y’a trois solutions qui se présente à la ville de Port-Gentil d’ici 2050. Premièrement ; transférer sur l’eau comme l’a fait la Hollande. En second lieu ; transférer la ville à 15 km à l’intérieur des terres. Et enfin, la construction des digues », propose le spécialiste sur les questions liées au réchauffement climatique.
Vincent Ranozinault