Fin des journées scientifiques d’EM Gabon-Université : enseigner les maladies chroniques comme une des solutions pour la prévention

Le président du groupe EM Gabon-Université, Pr Daniel Franck Idiata, remettant l’attestation de participation au Pr Edgard Brice Ngoungou, président du Conseil scientifique et pédagogique de l’Ecole de santé de Libreville © D.R

Les participants aux premières journées scientifiques sur les maladies chroniques non transmissibles organisées du 12 au 13 avril 2023 par l’École de santé de Libreville (ESL), qui est une des composantes du groupe EM Gabon-Université, ont préconisé, parmi les recommandations, l’enseignement dans les établissements primaires et secondaires desdites maladies, comme un moyen efficace pour se prémunir de ces pathologies qui font des ravages au Gabon.

« On a eu aussi à débattre sur l’importance de l’enseignement des maladies chroniques et non transmissibles dans les établissements primaires et secondaires et surtout la sensibilisation de ces jeunes, parce que la plus part des professeurs qui ont eu à intervenir au niveau de ce panel-là, ont bien montré que chez les enfants, on peut avoir les cas des maladies chroniques et  il sera essentiel de pouvoir les sensibiliser et sensibiliser les parents et montrer à quel point les maladies chroniques touchent en fait pratiquement l’ensemble des populations », a indiqué le Pr Edgard Brice Ngoungou, président du Conseil scientifique et pédagogique de l’Ecole de santé de Libreville.

Il a été recommandé également de la formation des paramédicaux : « les infirmiers aux pratiques avancées » pour endiguer progressivement les « déserts médicaux » qui se trouvent à travers le territoire national. Étant les collaborateurs immédiats des médecins, ces paramédicaux bien formés sur la problématique devaient jouer un rôle plus accru dans la prise en charge des maladies chroniques.

Recommandée par l’OMS, la médecine traditionnelle était également scrutée durant ces journées scientifiques sur les maladies chroniques, dont l’hypertension, le diabète, la drépanocytose, l’épilepsie et autres maladies respiratoires.

Exposant sur la thématique : « valorisation des plantes médicinales dans la prise en charge des maladies chroniques », le Pr Alexis Nicaise Lepengue, physio-toxicologie et transformation à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), a, montré les résultats des travaux son laboratoire sur  « les premières transformations des compléments alimentaires, qui sont déjà brevetés et qui peuvent accompagner les prises en charge actuels des maladies chroniques notamment, l’hypertension et le diabète ».

Sydney IVEMBI

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