Quelques 98 000 gabonais ont signé la pétition lancée il y a 3 semaines par le Rassemblement pour le Gabon (RPG) pour une transition politique au Gabon, a annoncé samedi à Libreville le président du parti, Laurent Angué Mezui.
M. Angué Mezui a fait cette annonce lors d’une campagne de signature de la pétition au quartier Ozoungué dans le 5ème arrondissement
Le RPG plaide pour une transition politique au Gabon qui permettra d’organiser des élections apaisées et mettre en place des institutions fortes. L’idée, selon les porteurs du projet viserait à retarder les élections générales attendues en 2023, mettre toutes les institutions à plat pour un nouveau départ.
« Il faut que les institutions soient fortes et pour cela il faudrait que le peuple gabonais se rassemble parce que nous n’avons pas un pays de rechange, nous n’avons pas à brader notre République, notre pays », a expliqué Laurent Angué Mezui aux populations d’Ozoungué.
Le RPG a lancé sa pétition il y a 3 semaines en présence de plusieurs leaders politiques, des représentants des organisations non gouvernementales et de la société civile.
Outre la signature de la pétition, le RPG a installé le bureau national des jeunes dudit parti au quartier Ozoungué.
Ce bureau dirigé par Fabrice Ella Missang a pour missions d’emmener les jeunes à une prise de conscience collective sur l’avenir du pays au vu des échéances électorale avenir et susciter une adhésion massive au parti fondé par le Père PAUL Mba Abessole.
« Chers amis, ce sont des lourdes responsabilités que vous venez de prendre cet après-midi. Vous avez l’impérieuse nécessité de rallier avec vous et le rassemblement pour le Gabon. Sillonner des coins et des recoins même s’il n’y a pas de route comme nous le savons tous, mais allé affronter les difficultés pour amener le maximum de jeune à comprendre que l’avenir du Gabon est entre leurs mains et lorsque les jeunes se lèvent alors le changement s’opère », a conseillé M. Angué Mezui.
Betines Makosso
Cet objectif joue pour conforter le PDG au pouvoir. La vraie opposition gabonaise s’est déclinée lors des concertations politiques de février, elle a pour tête de file l’Union nationale, Réagir,… Il s’agit pour les gabonais de comprendre que tous ceux qui ont participé à cette concertation sont de la majorité présidentielle, au lieu de signer des memoranda, qu’ils inscrivent en masse sur les listes électorales, qu’ils tournent le dos à ceux qui achèteront leur conscience, qu’ils sanctionnent par le vote le PDG et ses alliés et qu’ils veillent à ce que leur vote soit respecté. Une fois au pouvoir, ils pourront changer les lois et implémenter une démocratie de rêve.