La 2ème édition des assises de la jeunesse gabonaise auront lieu dans la capitale gabonaise le 29 octobre prochain près de 3 ans après la première, ont annoncé les organisateurs lors d’une conférence de presse.
Cette année la rencontre aura pour thème central : « l’apport de la jeunesse dans le processus d’accélération et de la transformation du Gabon ».
La rencontre est co-organisée par l’incubateur Wabuna et l’ONG Le Réel. L’objectif de ce rendez-vous est de proposer des solutions concrètes, efficientes et pragmatiques aux problèmes de la jeunesse gabonaise dans tous les secteurs notamment l’éducation, la formation, l’emploi, l’entreprenariat…
« Les assises visent à repenser les modèles de collaboration entre l’Etat, les banques et autres structures susceptibles d’aider les jeunes », a expliqué Hercule Nze Souala, responsable de l’incubateur Wabuna, un des principaux organisateurs des assises du 29 octobre.
« L’objet n’est pas de savoir ce que fait l’Etat mais ce que nous voulons faire », a pour sa part ajouté Leonnel Nze Biyoghe, président du comité d’organisation de ces assises.
Plus de 1000 jeunes prendront part à cette rencontre qui aura lieu au jardin botanique. « Il ne s’agira pas d’une tribune pour les jeunes du pouvoir ou de l’opposition mais c’est un rendez-vous des jeunes pour penser à leur avenir », a-t-il ajouté.
La première édition des assises de la jeunesse gabonaise avait lieu le 17 décembre 2019. Elle avait regroupé 500 jeunes. L’une des résolutions fortes était la création du siège de l’incubateur de Wabuna. Ce siège a à ce jour permis la formation de plus de 1 000 jeunes en matière d’entreprenariat. Hercule Nze Souala qui dirige l’incubateur soutient que près de 300 entreprises ont été créées suite aux recommandations de la 1ère édition. L’adoption à l’Assemblée nationale gabonaise du décret sur le harcèlement en milieu scolaire est le résultat d’un plaidoyer mené par les organisateurs des assises.
Au terme de l’édition du 29 octobre prochain, les organisateurs envisagent d’élaborer un cahier des résolutions à soumettre aux autorités du pays dans l’espoir de les faire appliquer.
Antoine Relaxe
