Le président du mouvement « Réveil citoyen », Didace Siété lisant sa lettre ouverte à l’ONU sur la situation politique du Gabon © Capture d’écran/ Gabonactu.com
Le président du mouvement « Réveil citoyen », Didace Siété, l’auteur de la lettre ouverte puante adressée au Secrétaire général de l’ONU Antônio Guterres, pour attirer son attention quant à la volonté manifeste du régime d’Ali Bongo, en complicité avec la France et le Maroc, de concocter des lois sur-mesure, pour dit-il, organiser un plan de succession dynastique au Gabon, en installant « illégalement au pouvoir en 2023 », le fils ainé du Chef de l’Etat, Noureddin Bongo Valentin, a été interpellé par la Direction générale de Recherche (DGR) de Franceville dans la province du Haut Ogooué (sud-est).
Dans la vidéo qu’il interpelle l’ONU, devenue virale sur les réseaux sociaux, l’activiste s’est attaqué au nouveau code pénal gabonais datant de 2020. Certaines dispositions de celui-ci interdisent formellement aux populations d’entreprendre des marches de contestation pour exiger la vacance de pouvoir, ou, de dénoncer le fait qu’un étranger ait acquis la « nationalité gabonaise de manière douteuse ».
« Ce ramassis de code liberticide qui installe le nazisme de la famille Bongo Valentin au Gabon en réduisant absolument les libertés fondamentales des gabonais pur-sang dans leur propre pays est le premier acte du coup d’état militaro-électoral planifié par la France et le Maroc pour installer illégalement au pouvoir en 2023 le petit Marocain Noureddin Valentin », a insinué M. Siété.
Instituteur de carrière, l’activiste Didace Siété, qui est originaire de Franceville, ne serait pas à son premier coup de gueule. Il aurait été, d’après notre confrère ‘’Gabon Mails Infos’’,incarcéré il y a quelques années pour des motifs similaires.
Camille Boussoughou