Le Gabon pourrait probablement cesser d’importer les glucosés utiles pour les perfusions, à en croire l’accord de financement conclu samedi à Libreville entre la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), la banque privée Orabank et La Santé pharmaceutique qui a implanté une usine de fabrication de médicaments dans la zone économique spéciale de Nkok.
Selon cet accord, les deux banques accordent à La Santé pharmaceutique une enveloppe de 7,5 milliards de FCFA pour produire surplace au Gabon d’injections et des glucosés.
Cet accord est une bonne nouvelle pour La Santé pharmaceutique. Construite en 2017 pour répondre à la problématique d’accès aux médicaments génériques au Gabon, l’usine de La Santé pharmaceutique est un projet structuré en trois étapes d’une valeur globale d’environ 20 milliards de FCFA.
La première étape avait été réalisée en 2019 avec la construction de l’unité de production. Il s’agit d’un vaste complexe doté des puissantes capacités de production de comprimés, gélules et des sirops. L’usine peine cependant à obtenir les autorisations de mise sur le marché pour plusieurs types de produits tel que les antirétroviraux qui sont toujours importés à grands frais.
La seconde phase est celle de la fabrication des solutés et des solutions injectables. La mise en service très attendue de ce second segment permettra de mettre fin aux importations des solutés très utilisées dans la médecine.
La troisième interviendra dans trois ans. Il s’agira de créer une unité de production d’antibiotiques.
Betines Makosso
