On a connu ou on connait le cacique Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou, un des fidèles compagnons politiques de feu Omar Bongo Ondimba. On connait Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, député, ancien ministre et héritier politique de son célèbre père. Et voici un autre Mboumbou Miyakou : Régis Arnaud Mboumbou Miyakou !
La trentaine révolue, Régis Arnaud Mboumbou Miyakou, un des derniers de la fratrie des Mboumbou Miyakou est aussi mordu par la politique.
Gabarit de basketteur, tête d’intello, verbe acéré, ce trentenaire apparait de façon furtive mais efficace dans l’ombre d’Axel Jesson Ayenoue, Délégué national de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG). Normal, le jeune originaire de la province de la Nyanga est l’un des produits de la régénération du Parti démocratique gabonais (PDG), le parti créé par Omar Bongo le 12 mars 1968.
Membre du cabinet du Délégué national de l’UJPDG, Régis Arnaud Mboumbou Miyakou s’est poussé des ails et il apprend à voler.
En février dernier, sa présence était très remarquée aux côtés du Délégué national de l’UJPDG en tourné dans la Nyanga.
Régis Arnaud Mboumbou Miyakou n’a pas seulement amené son corps dans la délégation dont la mission visait à battre le rappel des troupes et assurer au parti au pouvoir une victoire confortable aux échéances électorales à venir à savoir les élections locales, législatives et surtout la présidentielle de 2023.
Durant cette descente sur le terrain d’Axel Jesson Ayenoue, le camarade Régis Arnaud Mboumbou Miyakou a mis la main dans la poche. Il a organisé une réception en l’honneur des membres de la délégation à Tchibanga et à Mayumba.
On dit également qu’il aurait mobilisé les jeunes Nynois lors de la célébration en différé du 12 mars, la plus grande fête du parti à Tchibanga.
La figure toujours barrée par une paire de lunettes, le jeune camarade a de nouveaux rêves pour la Nyanga, considérée comme un des bastions traditionnels de l’opposition. Il discute énormément avec ses ainés à la recherche du déclic qui permettra à province d’accroire d’avantage son amour pour le parti de masse un peu comme à Ndindi, le fief politique de son père Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou.
Depuis la présidentielle de 1993 sous Omar Bongo Ondimba à la dernière élection présidentielle de 2016 avec Ali Bongo Ondimba, en passant par les législatives, sénatoriales et locales, Ndindi a toujours fait des scores à la soviétique, preuve de la fidélité et la de loyauté rompues à toute épreuve à l’égard du parti au pouvoir et par conséquent à la famille Bongo Ondimba.
Carl Nsitou
Qui a besoin de connaître de telles conneries?