Le Membre du Conseil national du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Guy Jonathan Zodi pour le département de la Bayi Brikolo dont le Chef-lieu est Aboumi dans la province du Haut-Ogooué (sud-est) a, dans une missive adressée aux militants, attiré l’attention sur la duplicité que pratiqueraient certains camarades du parti.
« Soyons vigilants car le vers peut être dans le fruit PDG », a averti M. Zodi affirmant que l’on adhère à un parti politique par idéologie.
Cette idéologie est caractérisée par le triptyque : dialogue, tolérance et paix, afin de réaliser le développement rapide et harmonieux du pays.
Le père fondateur du parti de masse, le défunt président, Omar Bongo Ondimba, 42 ans durant s’est investi (1967-2009), a-t-il indiqué, à préserver la paix et l’unité nationale gage d’un développement du pays.
En militant engagé et discipliné, le membre du Conseil national pour le département de la Bayi Brikolo a cependant tenu à mettre en relief les méthodes peu orthodoxes auxquelles plusieurs camarades « excellent » pour parvenir à leur fin.
Il a dénoncé pêle-mêle, les intrigues, le complot, l’invective, la duplicité, les guerres de leadership. Autant des maux qui fragilisent le parti, a poursuivi M. Zodi.
Le fils de la Bayi Brikolo a également dénoncé l’insuffisance de formation politique, le non-paiement des cotisations, la rareté des réunions statutaires etc.
Selon lui, tous ces maux que traversent le parti, a amené les responsables du parti en tête desquels, le président Ali Bongo Ondimba à changer de paradigme d’où ce nouveau challenge de la « revitalisation et la régénération » du parti marqué entre autre par le renouvellement de ses élites.
Militant du PDG depuis le lycée, Guy Jonathan Zodi n’a jamais baissé la garde, malgré les chants des sirènes de l’opposition.
Cinquantenaire, et candidat malheureux aux dernières sénatoriales dans le département de la Bayi-Brikolo, il demeure toujours un « soldat » au service du PDG et appellent ses camarades à demeurer fidèles car la réussite est au bout de l’effort.
Antoine Relaxe