Cinéma : Eki, une nouvelle série gabonaise sur Canal+ Première dès ce 25 avril

Eki, titre d’une nouvelle série télé gabonaise de 10 épisodes de 52 minutes chacun sera diffusée sur Canal+ Première dès ce 25 avril, ont annoncé les producteurs et promoteurs de cette captivante fiction aux allures de miroir de la société gabonaise et ses mutations.

La série porte bien son titre. Eki, mot tiré du Fang, une la langue locale gabonaise signifie « interdit » ou « sacré ».

Dans cette série, Nelly Belval, créatrice, productrice interprétant le rôle principal décrypte la société gabonaise d’aujourd’hui ainsi que la place de la femme dans une société africaine en pleine mutation.

Selon le synopsis, Eki Nyonda est juge aux affaires familiales spécialisée dans les divorces. Son monde s’écroule lorsque son père Edouard, haut magistrat, est accusé de viol et meurtre d’une fillette. En parallèle, son nouveau amoureux Mark est douteux. Son meilleur ami Jérémie replonge dans la drogue. Sa perspicacité de juge est mise en doute par des justiciables.

Seul Hugues, son amour d’adolescence, est toujours présent pour elle. Persuadée de l’innocence de son père, Eki Nyonda se retrouve impliquée dans une enquête pleine de mystères et de non-dits qui entremêle amour, justice et rituels mystiques. Eki Nyonda entame alors un parcours initiatiques personnel et spirituel pour connaitre la vérité…

Vendredi dernier, le premier épisode de cette série fascinante a été diffusé en avant premier devant un public soigneusement sélectionné. En première ligne aux côtés de l’héroïne de la série, il y avait le ministre Délégué à la Culture, Max Samuel Oboumadjogo et le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue.

« Aujourd’hui, je comprends pourquoi le président de la République se bat pour l’émancipation de la femme. Au-delà des scénarii, la série «EKI» nous renvoie culturellement à ce que nous sommes, et présente les dérives de notre société en nous invitant au meilleur. Je salue les sensibilisations sur les sujets, des débats tels que la protection de la femme et la promotion de ses droits », a exulté le ministre de la Communication après avoir suivi le premier épisode.

« Eki est né d’un désir profond que j’avais d’associer un grand destin de femme ancrée dans la réalité gabonaise d’aujourd’hui, un thriller procédural palpitant », a pour sa part expliqué la créatrice de la série, Nelly Belval.

La série a été tournée au Gabon et en Côte d’Ivoire. Sa force repose aussi sur le jeu d’une douzaine d’acteurs principaux de six pays africains. Un casting qui associe des nouveaux talents aux comédiens confirmés comme Serge Abessolo, Nelly Belval et Vanessa Atsing du Gabon, sans oublier les acteurs du Burkina-Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal du Congo et de la RDC.

La série est le fruit des efforts conjugués de trois gabonaises : Nelly Belval (créatrice productrice), Linda Bongo (auteur de la série) et Nadine Otsobogo une des 3 réalisatrices qui a travaillé avec deux collègues ivoiriens (Alex Ogou et Boris Oué).

Une vue partiel du public © Gabonactu.com

Eki, produite par Ossoo a été financée par le groupe Canal+ (co-producteur) dont la vision est de soutenir la production audiovisuelle africaine et ses talents.

« Depuis 2018, Canal+ s’est lancé dans la production de séries sous le Label Canal+ Original. L’investissement Canal+ est considérable dans la mise en avant des talents africains et contribue à l’éclosion des métiers de l’audiovisuel, ainsi qu’à la production africaine », a résumé Astrid Dumaire, Directrice des ventes à Canal+ Gabon.

Astrid Dumaire a invité le public à ne pas rater la première diffusion ce 25 avril sur Canal + Première à partir de 20h30 heure du Gabon. Chaque semaine, les amoureux du 7ème art suivront 2 épisodes sur Canal+ Première toujours à partir de 20h 30 minutes.

C’est dans cette logique que le groupe Canal+ a co-produit la série gabonaise à succès «Mami Wata, le mystère d’Iveza» de Samantha Biffot.

Bétines Makosso

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