Le président du Parti social-démocrate (PSD, opposition), Pierre Claver Maganga Moussavou, a dénoncé avec véhémence la démission de son parti de la Députée Gladys Moulengui, élue du 1er siège département de l’Ogooulou (Mimongo) dans la province de la Ngounié (sud), avant d’accuser vertement le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, d’être l’instigateur des démissions en cascade de son parti ces derniers temps.
« Le Président Ali Bongo qui veut coûte que coûte se maintenir au pouvoir malgré le fait qu’il n’est plus en capacité d’exercer le pouvoir, a entrepris de me mener la guerre par ce que j’aurai eu l’outrecuidance de me présenter comme candidat aux élections présidentielles de 2023. Ce Distingué camarade d’un parti dit démocratique qui prône la tolérance, mais son comportement qui consiste à faire démissionner des élus portant une écharpe, représentant le peuple parce que ces élus sont en difficultés financières (…), c’est un comble », s’est indigné avec colère M. Maganga Moussavou dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
Pour l’opposant, « plus on s’attaque à Maganga Moussavou, plus il en fait son principal adversaire ».
Dans la foulée de sa démission, Gladys Moulengui a annoncé également son adhésion au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Même procédé entrepris le 14 avril courant par l’autre député Franck Bokamba Ndombi Atabi, du département de la Zadié et du Maire de Mekambo dans la province de l’Ogooué Ivindo (nord-ouest).
Sydney IVEMBI