Le président Ali Bongo Ondimba et son homologue Burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré durant une visite officielle à Libreville en février 2021 © D.R
Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a condamné avec véhémence le coup d’Etat perpétré dans la nuit du 23 au 24 janvier 2022 par des militaires regroupés au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dirigé par le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, le nouvel homme fort du pays des hommes intègres.
« Le Gabon soutient les déclarations de l’Union Africaine & de la CEDEAO condamnant la tentative de coup d’Etat contre le président démocratiquement élu du Burkina Faso Roch M.C Kaboré », a condamné le numéro un gabonais.
Pour lui, « il ne peut y avoir de solution viable en dehors du cadre constitutionnel et du dialogue ».
Suite à un climat social morose ambiant et une déliquescence sécuritaire continue dans le pays confronté par des attentats meurtriers récurrents, les Forces armées Burkinabès ont pris leurs responsabilités ont déposant le Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.
Les putschistes ont ensuite dissout le Gouvernement, l’Assemblée nationale, non sans suspendre la constitution. Un acte très apprécié par les populations qui ont afflué en liesse ce 25 janvier dans les rues de Ouagadougou, la capitale du pays.
Camille Boussoughou