Le pasteur Georges Bruno Ngoussi a été relaché vers 22 heures après un très long interrogatoire au B2, le service de la contre ingérence et de la sécurité militaire, où il s’est présenté à 9 heures suite à une convocation pour une affaire le concernant.
Dirigeant de l’église Nazareth, Georges Bruno Ngoussi s’était déjà plaint d’être victime des tracasseries de la part des services de renseignements.
Ancien candidat à l’élection présidentielle de 2009, il est parmi les pasteurs qui ont menacé de rouvrir de force leurs églises si l’Etat ne décidait pas d’alléger le confinement dans ce secteur. En plus de son étiquette d’homme de Dieu, Georges Bruno Ngoussi, colonel à la retraite de la sécurité pénitentiaire, est fondateur de la Radio télévision Nazareth (RTN) qu’il supervise.
Il a vivement contesté samedi dernier en compagnie d’autres religieux et leaders de la société civile le nouveau code pénal gabonais qui dépénalise l’homosexualité et interdit, entre autres, aux leaders religieux de faire des prêches à caractère politique.
Camille Boussoughou