Le président de l’ONPIM, Prosper Djimbi Makosso entouré de quelques membres de son bureau tenant le point de presse le 13 juillet à Libreville © Gabonactu.com
L’Organisation nationale de promotion de l’intégrité morale (ONPIM), une nouvelle organisation dont la thématique est la lutte contre la corruption qui gangrène l’administration gabonaise, a lancé lundi à Libreville lors de sa sortie officielle ses activités.
Pour cette sortie officielle, le président de l’ONPIM, Prosper Djimbi Makosso a tenu un point de presse ayant trait sur la vision et les objectifs visés. Pour l’expert en bonne gouvernance, l’urgence d’endiguer la corruption s’impose pour espérer un quelconque développement du pays.
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« La situation est-elle qu’on a l’impression qu’aucune mesure n’est prise, aucun acteur ne travaille et que tout le monde ne veut rien faire : celui qui doit parler ne parle pas, celui qui doit voir ne voit pas et celui qui doit agir n’agit pas en laissant la corruption faire son chemin. Cela nous interpelle sinon il y aura aucune bonne gouvernance et aucun développement », a déclaré M. Djimbi Makosso.
Pour Prosper Djimbi Makosso, le Gabon est classé parmi les pays où la corruption est endémique et généralisée. Selon l’indice de de perception de la corruption (IPC) de Transparency international, le Gabon se positionne au 123ème rang sur 187 pays. Concernant l’indice sur la bonne gouvernance de Mo Ibrahim, le pays se situe loin, à la 41ème place sur 54 pays que compte l’Afrique. Un positionnement loin d’être crédible.
« L’ONPIM ambitionne améliorer l’image de notre administration, en sa qualité de partenaire de l’Etat, en demandant aux techniciens et décideurs de mettre les textes devant l’homme et l’homme derrière pour traduire dans les faits les engagements internationaux, notamment les Objectifs de développement durables (ODD). Il s’agit d’une lutte contre les pratiques que nous avons érigé en normes pour servir les intérêts particuliers au lieu de l’intérêt général », a-t-il souligné.
Antoine Relaxe