Le Conseiller porte-parole du PDG, Jo Dioumy Moubassango durant son point de presse le 13 juin à Libreville © Gabonactu.com
Le Conseiller porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Jo Dioumy Moubassango a dans un point de presse tenue samedi à Libreville, dénoncé et condamné avec véhémence le saccage et le vandalisme du siège provincial du parti à Oyem (nord du pays) par des malfrats qui ont, dit-il, dans la folie de leur sale besogne, laissé à l’aide graffitis, des messages haineux contre le régime du Président Ali Bongo Ondimba.
« Cet acte de vandalisme assumé, décrivant un état d’esprit se situant à mille lieues de la pratique démocratique dans notre pays, intervenant quelques semaines seulement après l’incendie de la tribune présidentielle du stade de football d’Oyem, est à nos yeux d’une extrême gravité. Avec fermeté, de façon unanime et vigoureuse, le Parti démocratique gabonais dénonce et condamne cet acte odieux et criminel », a fustigé M. Dioumy Moubassango.
Dans la nuit du 11 au 12 juin courant, des individus non encore identifiés se sont introduits avec effraction au siège local du PDG à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Le gang a procédé à la destruction du mobilier et de la bâtisse avant d’y mettre le feu.
Par la suite, le groupuscule a écrit sur les murs du siège vandalisé, « Nouridine prépare ta tombe ». Un message menaçant contre Noureddin Bongo Valentin, Coordonateur général des affaires présidentielles.
L’opinion et la classe politique gabonaise soupçonnent le fils ainé du Chef de l’Etat Ali Bongo de nourrir l’ambition de succéder à son père qui serait encore fragilisé par la maladie découlant de son AVC survenu le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite. Une hypothèse qui ne serait pas à l’ordre du jour au sein du parti de masse, le numéro un gabonais étant aux commandes du pays.
Pour le PDG, « la constitution de notre pays, consacre la diversité des opinions et la liberté d’expression démocratique dans le cadre pacifique respectant les droits de chaque citoyen. Outrepasser ce cadre légal, c’est s’exposer à la loi. Notre jeune démocratie de peut s’encombrer de tels errements, la volonté du peuple gabonais étant de vivre en paix dans son pays», a-t-il souligné, indiquant par ailleurs que son parti a déjà porté plainte contre X.
Antoine Relaxe