Environnement : une étude pour protéger la mangrove dans la zone économique spéciale de Nkok

Le groupe GSEZ-NKOK a annoncé vendredi à l’occasion de la célébration de la semaine nationale de l’environnement qu’il a initié une étude d’impact environnementale et sociale sectorielle dont l’objectif est d’atténuer les risques potentiels d’atteinte à la biodiversité par les activités des industries présentes dans la zone économique spéciale de Nkok située à 27 kilomètres de Libreville.

Menée par un cabinet international indépendant s’appuyant sur des experts locaux, l’étude cible notamment la protection de la mangrove, présente sur une partie non encore exploitée de cette plus vaste zone de développement industriel au Gabon.

Le groupe se dit conscient qu’au niveau mondial, les mangroves sont menacées. Leur surface diminue en raison des activités humaines. Elles ont pourtant une grande valeur. Elles contribuent à stabiliser le littoral, à améliorer la qualité de l’eau et à lutter contre l’érosion.

Très menacées, les mangroves participent à la reproduction de nombreuses espèces de poissons (zone de frayère). Elles abritent une abondante population d’oiseaux, de crabes, etc. Elles fournissent également des services essentiels aux communautés qui vivent à proximité (miel, bois-énergie, bois de construction, produits médicinaux, poisson, crabes, etc.)

Enfin, les mangroves contribuent au stockage du carbone et donc à lutter contre le changement climatique.

« Leur protection est donc nécessaire et GSEZ-NKOK en a pleinement conscience », souligne GSEZ-Nkok dans son communiqué.

Le groupe soutient qu’en collaboration avec la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature, il s’engage « à mettre en œuvre des mesures en vue de les protéger, protéger les habitats ainsi que les espèces vulnérables, qu’elles abritent ».

Marie Dorothée

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