« Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille » (Joséphine Kama Dabany)

Joséphine Kama Dabany est en colère contre son grand frère Jean Boniface Assélé ©  D.R

Joséphine Kama Dabany , du nom d’artiste ‘’Patience Dabany’’, la mère du Président Ali Bongo Ondimba en courroux contre son grand-frère  Jean Boniface Assélé qui a tenu des propos incendiaires à l’égard  de son fils, a dans une déclaration puante diffusée sur Gabon 1ère , télévision nationale (service public), mis en garde ce dernier.
«  Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille », a prévenu Mme  Kama Dabany, interpellant par ailleurs son grand frère sur la nécessité de ne plus vilipender son fils qui, a-t-elle dit,  se remet très bien de son AVC survenu le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite.
 « Quand son fils est mort qui lui a donné l’argent, les 50 millions qu’on lui a donné pour faire les funérailles c’était la momie, ce n’était pas Ali Bongo ? », s’est –elle questionné avant de déplorer la boulimie de son grand frère caractérisée par le chantage permanent pour obtenir gain de cause.
Pour l’ex première dame,  « celui qui cherchera mon fils, il  passera d’abord sur mon cadavre  avant d’avoir mon fils. Assélé laisse mon fils tranquille. Tu as gaspillé la famille à cause de l’argent. Chez toi il n’y a que l’argent qui compte. Et quand on ne t’en donne pas tu fais le chantage ».
Dans une émission interactive dénommée ‘’Assélé vous parle’’ diffusée le 16 mars courant sur sa radio privée ‘’Génération Nouvelle’’, Jean Boniface Assélé  a déclaré en répondant à la question d’un auditeur que : « je ne sais pas où est mon neveu. Je dirais tout ce que je sais. A cet âge je n’ai pas peur de parler. Je ne sais pas où il est. Peut-être qu’on l’a même tué. Il est mort. Il a été momifié. Enterré. Je ne sais pas où il est ».
Des propos qui ont amené la Haute autorité de la communication (HAC) dans sa décision du 18 mars, de suspendre provisoirement pour  trois mois les programmes de cette radio.

Camille Boussoughou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.