Des mesures coercitives pour contenir le covid19 au Gabon

Au moment où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que 152 pays et régions ont signalé 167.511 cas confirmés de COVID-19, le Conseil des ministres, présidé lundi par le Président Ali Bongo Ondimba, s’est soldé par une série de mesures très coercitives destinées à freiner la propagation de la pandémie au Gabon qui a déjà enregistré un cas confirmé.
Les mesures additionnelles entérinées par le Conseil des ministres du 16 mars courant sont entre autres, l’autorisation d’un seul vol international par semaine et par compagnie aérienne exerçant ou desservant le territoire gabonais, la fermeture des restaurants au public à l’exception des services à emporter et de livraisons.
Le gouvernement a également décidé de la fermeture de tous les lieux de culte et recommandation de prières à domicile, l’interdiction des rassemblements de personnes ramenée de cinquante (50) à trente (30) personnes, de la suspension des audiences dans les Tribunaux et Cours, à l’exception des contentieux essentiels, l’interdiction des visites dans les prisons et l’interdiction des visites dans les hôpitaux sauf autorisation expresse du corps médical.
Si les frontières terrestres et aériennes gabonaises ont connu une fermeture et un ralentissement, les frontières maritimes elles restent par contre fonctionnelles en plein régime.
Rappelons que dès la déclaration de la pandémie, le gouvernement  a décidé de mettre en place  un dispositif médical de thermo-flash  à l’aéroport Léon Mba de Libreville, principale point de contact du  pays avec les personnes provenant  des pays ou les zones à risque.
Il a également suspendu les visas touristiques en provenance des zones les plus infectées, à savoir l’Union européenne, la Chine, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Le pays a aussi  procédé à la fermeture des crèches, des établissements scolaires, bars et boîtes de nuit, des universités et des centres de formation professionnelle sur l’ensemble du territoire.

Eudes Rinaldy Leboukou

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