Le 1er vice président du CESE, Jean Pierre Tchoua et son collègue (2ème vice-président de l’institution, Nicaise Moulombi (gauche) ainsi que le ministre de l’interieur Lambert-Noêl Matha durant l’ouverture de la 1ère session ordinaire annuelle © D.R
Le premier vice-président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Jean Pierre Tchoua, a présidé mardi, l’ouverture officielle de la 1ère session ordinaire de cette institution destinée essentiellement à l’examen du projet du nouveau code de travail qui a fait récemment l’objet des pertinents amendements des syndicats des travailleurs, lesquels s’opposaient vigoureusement à la première mouture jugée esclavagiste.
La session est prévue durer 21 jours. Elle aura entre autres sujets à l’ordre du jour, le projet du nouveau code du travail en République gabonaise pour lequel, les Conseillers économiques sociaux et environnementaux doivent donner leur avis au Gouvernement.
Rappelons qu’au terme de la plénière tripartite entre le gouvernement, le patronat et les syndicats de travailleurs sur le projet de réforme du Code du travail, qui s’est tenue du 3 au 9 février, les parties avaient convenu de s’en tenir à la règlementation en la matière en transmettant les conclusions y relatives au Bureau international du travail (BIT) pour appréciation technique. Ces avis devaient ensuite être transmis aux instances nationales, à l’instar du CESE pour un autre avis tenant compte des réalités locales.
C’est sur cet avis technique du Bureau International du Travail (BIT) que le gouvernement devra se fonder pour un accord définitif avec les travailleurs et le patronat avant de transmettre le document final aux instances législatives nationales (Assemblée nationale et Sénat.
Antoine Mayombo