Dieudonné Minlama Mintogo, Président d’Ensemble Pour la République et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, a exigé l’ouverture d’une enquête judiciaire dans l’immédiat, avec la mobilisation de toutes les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires, afin que tous les exécutants, les commanditaires et/ou instigateurs de cette vaste opération macabre soient dénichés, traqués et jugés avec la plus grande fermeté.
Le président d’Ensemble Pour la République soutient que depuis quelques jours « nous assistons, avec tristesse et désolation, à une vague (…) de tentatives et d’enlèvements de nos enfants« .
« Cette situation, non seulement crée un climat généralisé de psychose au sein de la population mais en plus, elle amène celle-ci à appliquer la justice populaire avec des grands risques de dérapages », a-t-il regretté.
« Je condamne avec vigueur et fermeté ces actes tristes, ignobles et funestes; des pratiques étrangères et inconnues de nos us et coutumes« , a vociféré ce leader politique dont les actions politiques visent notamment l’amélioration des conditions de vie des jeunes.
Tout en appelant les populations à rester vigilantes, « je demande au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des nos enfants et celle de tous ceux qui habitent et vivent dans notre pays« , a-t-il conseillé.
Le Gabon est gagné par une psychose suite à un flots d’informations savamment distillées dans la population annonçant le kidnapping de plusieurs enfants dans plusieurs quartiers de la capitale.
Le feu qui couvait depuis près d’un mois a explosé ce vendredi à Libreville. Un gabonais a été brûlé vif et un autre gravement blessé et admis en soins intensifs à Libreville, a annoncé tard dans la nuit de vendredi à samedi le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha.
Stanislas Mba Ngoua, « qui a eu le malheur d’être au mauvais endroit et au mauvais moment », a été brûlé, a déploré le ministre.
La seconde victime est Patrick Eyeghe. Grièvement blessé, « se trouve actuellement au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville », a affirmé le ministre.
Dieudonné Minlama Mintogo est le premier leader politique à condamner ces violences qui ont également occasionné d’importants dégâts matériels.
Antoine Relaxe