Le nouveau maillot jaune de leader manifestant sa joie le 21 janvier à Oyem © Gabonactu.com
L’Erythréen Natnael Tesfazion a remporté mardi la 2ème étape de la Tropicale Amissa Bongo 2020 courue entre Bitam et Oyem (avec un circuit) longue de 107 km, arrachant ainsi dans la foulée le maillot jaune du leader à l’italien Attilio Viviani de l’équipe professionnelle Cofidis.
Le champion Erythréen a réalisé un chrono 2 heures 30 minutes et 42 secondes. Dans le classement général Natnael Tesfazion, devenu professionnel en 2019 est secondé par son compatriote Dawit Yemane. Nonobstant le même temps au compteur, le 1er a avantage de 11 points dans la bonification. A cinq secondes du leader, l’algérien Youcef Reguigui occupe la troisième marche du podium.
Les coureurs ont rivalisé d’endurance sous un temps ensoleillé d’Oyem © Gabonactu.com
« C’était très difficile mais mon équipe a beaucoup travaillé pour que je gagne », s’est réjoui Natnael Tesfazion qui participe également comme le vainqueur de la première étape pour la première fois à la plus grande course cycliste du contient africain, classée 2.1 par l’UCI.
La 15ème édition de la Tropicale Amissa Bongo semble de plus en plus relevée que les précédentes. Pour la première fois, un maillot jaune détrôné ne figure pas parmi les 25 premiers coureurs dans le classement général. Attilio Viviani se place désormais avec beaucoup de difficultés au bas du tableau, à plus de deux minutes du vainqueur.
Très en forme, les érythréens se sont emparés de tous les maillots à seconde étape de la Tropicale Amissa Bongo 2020 © Gabonactu.com
Il sera fastidieux pour lui de remonter dans le classement. Tous les coureurs des équipes européennes qui imposent souvent leur diktat sont en difficultés. A l’instar de Cofidis et Total Direct Energie.
La 3ème étape (Mitzic-Ndjolé, 186 km), reconnue comme la plus difficile de la compétition à cause du relief vallonné, devra être déterminante pour le trio africain, appelé à consolider leur avantage. Le français Emmanuel Morin (Cofidis) reste toutefois en embuscade avec ses 9 précieuses secondes d’écart.
L’équipe gabonaise quant à elle est toujours à la traine, à cause dit-on, des mauvaises conditions de préparation.
Sydney IVEMBI, envoyé spécial