Réunion d’urgence sur l’insalubrité coordonnée dimanche 5 janvier par le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha.
La question de l’insalubrité dans la capitale gabonaise était au cœur d’une réunion d’urgence dimanche entre le maire de la commune de Libreville, le Haut-commissaire à l’Environnement et au Cadre de vie, la Directrice générale de Clean Africa et le ministre de l’Intérieur.
Enième réunion du genre ces dernières semaines, la rencontre de ce dimanche a été à nouveau l’occasion pour le ministre de l’Intérieur, Lambert Noel Matha et les responsables des entités en charge de la question de l’insalubrité de faire le point de la situation avant de poser les bases d’une stratégie adaptée.
En effet, au lendemain des festivités de fin d’année et surtout à la veille de la reprise des cours, plusieurs artères de la capitale gabonaise, Libreville présentent un visage peu reluisant. Une situation qui interpelle en premier lieu Ces autorités. Lambert Noel Matha et ses interlocuteurs se sont de nouveau donnés comme objectif de débarrasser dans les meilleurs délais la capitale gabonaise des montagnes de détritus qui jonchent plusieurs de ses artères.
Dès son arrivée à la tête de la municipalité de Libreville, le maire Léandre Zue s’est fixé pour objectif de faire de Libreville une ville rayonnante. Un pari qui a du mal à être réussi notamment plusieurs mois après le départ d’AVERDA et, en dépit de l’implication très remarquée du Haut-commissariat à l’environnement et au cadre de vie.
Selon le ministère de l’Intérieur, au-delà de l’urgence qui consiste à débarrasser Libreville de ces montagnes de détritus, il est question de réfléchir sur une solution pérenne à la gestion des ordures ménagères. Celle-ci implique, entre autres, l’acquisition de moyens techniques et humains appropriés et par-dessus tout l’ouverture d’une nouvelle décharge moderne et adaptée.
Toutefois au regard de la multiplication des séances de travail sur le sujet dont plusieurs ont été coordonnées par le chef du gouvernement, il semble que la question de l’insalubrité fasse partie.
Lisa Mboui