Des électeurs à la cité Damas le 27 août 2016 @ Gabonactu.com
Libreville, 25 septembre (Gabonactu.com) – Les partenaires du Gabon dont l’Union européenne (UE) ont appelé dans une déclaration commune publiée lundi à Libreville à des élections pacifiques lors des scrutins législatif et local jumelés du 6 octobre prochain.
La déclaration conjointe est publiée par le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, et la Délégation de l’Union européenne au Gabon en accord avec les Ambassades d’Allemagne, d’Espagne, de France et d’Italie au Gabon.
Tous ces partenaires « saluent la tenue des élections législatives et locales au Gabon en octobre 2018 » qui « interviennent après plusieurs reports, vont permettre aux citoyens gabonais de choisir de nouveaux députés pour les représenter ».
Ces élections sont organisées conformément au nouveau cadre électoral adopté en janvier 2018, qui confie au Centre Gabonais des Élections une responsabilité particulière dans le déroulement du processus électoral.
« L’organisation d’élections transparentes, inclusives et crédibles est fondamentale pour contribuer à la réconciliation nationale, et à la consolidation de la paix au Gabon », conseillent-ils.
« Le respect des libertés d’expression, de rassemblement, de mouvement et du droit à l’information, ainsi que l’égal accès aux médias des acteurs politiques pendant le processus électoral sont essentiels », poursuivent-ils.
« L’UNOCA, l’OIF, le Secrétariat général de la CEEAC, l´Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, et la Délégation de l’Union européenne en accord avec les Ambassades d’Allemagne, d’Espagne, de France et d’Italie au Gabon, encouragent toutes les parties prenantes à faire en sorte que ces consultations électorales se déroulent de manière pacifique, contribuent à l’apaisement du pays et constituent une véritable opportunité pour la consolidation de la démocratie en République gabonaise », conclu le texte.
Le pouvoir de Libreville n’a pas annoncé l’arrivée des observateurs internationaux pour ces scrutins jumelés. Libreville avait largement ouvert ses portes à l’Union européenne lors de l’élection présidentielle de 2016. Le rapport des observateurs de l’UE était jugé à charge contre le pouvoir qui en garde certainement une trace indélébile.
Antoine Relaxe