Les responsables du RENAPS/AJ et du CSAIG ont posé pour la postérité après la signature de la convention @ Gabonactu.com
Libreville, 16 Septembre (Gabonactu.com)- Le Réseau national pour la promotion de la santé sexuelle et reproduction des adolescents (RENAPS/AJ) et le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) ont procédé à la signature d’une convention pour lutter contre les violences basées sur le genre observées sur l’ensemble du territoire national.
« Au niveau nationale, il y a un constat. Lequel des constats, celui portant sur les violences basée sur le genre. Il y a eu en 2015 le fond des nations unies pour la population en collaboration avec le ministère de la famille à mener une enquête selon laquelle, les femmes étaient plus victimes de violence, comparativement aux hommes. Puisque les femmes sont les plus exposées aux violences, il faut agir (…), le RENAPS à penser qu’il fallait associer plusieurs communautés, dans la stratégie de lutte contre ces violences, au nombre desquelles la communauté musulmane. Mais pour atteindre la sensibilisation de la communauté musulmane il était important de faire adhérer sa hiérarchie au projet », a expliqué la représentante adjoint de UNFPA Gabon, le Dr Kéba
L’objectif général visé par cette activité sera de sensibiliser les chefs religieux, traditionnels, les femmes et jeunes sur les questions liées au mariage précoces, grossesses précoces, violences verbales, psychologiques et physiques, mutilations génitales féminines, IST et VIH.
Le président du CSAIG, l’imam Ismaël Oceni Ossa estime « qu’on ne peut contraindre deux êtres à vivre ensemble parce qu’il a été décidé ainsi par les parents à la suite d’un arrangement entre deux familles ». Une posture intolérable par l’islam dit-on.
Eudes Rinaldy