Pierre Claver Maganga Moussavou et son fils lors d’une causerie politique au siège de sa formation politique le Parti social démocrate (PSD) à Libreville le 2 septembre 2017 @ Archives Gabonactu.com
Libreville, 8 septembre (Gabonactu.com) – Les élections législatives 2018 à Mouila, dont les faveurs de pronostics sont incertaines à toutes les grosses pointures en lice, se tiendront pour la première fois de l’histoire démocratique du chef-lieu de la province de la Ngounié, sans la participation de Pierre Claver Maganga Moussavou, non partant à cause de ses hautes fonctions de Vice-Président de la République.
Son fils Biendi Maganga Moussavou qui était présagé prendre la relève à « Mouil-Mangondu » s’est dérobé de ses responsabilités. Il a préféré se positionner comme candidat à Guietsou, chef-lieu du département de Mougalaba, contrée d’origine de son père.
Le prochain scrutin de députés sera plus coriace dans le 1er arrondissement de Mouila. Le député sortant Léon Nzouba, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), va s’opposer à l’opposant devenu modéré Jean de Dieu Moukagni Iwangou, actuel ministre d’Etat en charge de l’enseignement supérieur.
Deux anciens ministres devenus opposants, seront en embuscade. Il s’agit notamment de Serge Maurice Mabiala et Jean Norbert Diramba, respectivement candidats du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition radicale) et Les Démocrates (opposition radicale). Les deux anciens dissidents du parti au pouvoir jouissent d’une opinion positive à Mouila. Mais l’issue de l’élection reste incertaine.
Camille Boussoughou