Le président du CNJG, Stéphen Ondias sensibilisant les jeunes de Mouila @ JG
Libreville, 19 juillet (Gabonactu.com) – Le Président du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), Stéphen Ondias, conduisant la « caravane nationale » sur la jeunesse entamée depuis le 15 juillet courant dans l’arrière-pays, a appelé ses jeunes frères à plus de responsabilité pour capitaliser les opportunités qui découleront des réformes initiées par le gouvernement à travers des mesures d’austérité encore dénommées : « mesures gouvernementales ».
« Nous n’allons plus compter sur la fonction publique qui ne recrute plus, j’appelle les jeunes à saisir les opportunités qu’offrent l’entreprenariat et les activités génératrices de revenus », a résumé à Gabonactu.com dans un bref entretien téléphonique, M. Ondias.
A la tête d’une importante délégation, le président du CNJG a bouclé la première phase de son périple dans les provinces de la Nyanga, Ngounié et Moyen Ogooué. Il a rencontré les jeunes des villes de Tchibanga, Mouila et Lambaréné les 13, 14 et 15 Juillet courant, avant de rallier Oyem (nord du pays) ce jeudi pour entamer la 2ème étape qui se poursuivra dans les villes de Makokou, Franceville et Koulamoutou.
Outre les inquiétudes et les questionnements des jeunes sur les défis que soulèvent l’application de ces mesures, Stéphen Ondias a tenu à rassurer sur la « nécessité pour le gouvernement de prendre ces mesures difficiles pour une rationalisation des finances publiques ».
Les mesures d’austérité visant à réduire le train de vie de l’Etat prises le 21 juin dernier par le gouvernement suscitent des incompréhensions et des remous dans l’opinion. À l’instar du CNJG, plusieurs organisations et hommes politiques, apolitiques ou proches du pouvoir, se sont déployées dans l’ensemble du pays pour expliquer le bienfondé de ces mesures qui vont générer selon le gouvernement les économies d’environ 150 milliards de FCFA.
L’application immédiate de cette batterie des mesures à consister à réduire de moitié les effectifs du cabinet présidentiel et ceux des ministères. Il y eu également la suppression des rémunérations des Président des conseils d’administrations (PCA), la légère baisse des salaires des fonctionnaires, le gel des concours et des recrutements dans la fonction publique durant une période trois ans, entre autres.
Camille Boussoughou