Une vue des jeunes entrepreneurs lors de la rencontre citoyenne de Wabouna le 30 juin à Libreville @ HNS
Libreville, 1er juillet (Gabonactu.com) – Des dizaines des jeunes regroupés au sein du mouvement « Wabouna », une organisation des entrepreneurs engagés, ce sont félicités samedi lors d’une rencontre citoyenne, des mesures d’austérité prises récemment par le gouvernement pour assainir les finances publiques.
La rencontre citoyenne qui se voulait un moment d’édification a eu lieu au stade d’Alibandeng, dans le 1er arrondissement de Libreville. Les mesures prises en conseil des ministres du 21 juin dernier sont entre autres la mise à la retraite immédiate des fonctionnaires pour cause de maladie de longue durée, le gel des concours, des recrutements, des mises en stage, des titularisations, avancements et reclassements pour une durée de trois (3) ans dans la fonction publique ainsi que la diminution des salaires. Celles permettront à l’Etat selon Wabouna de capitaliser les économies pour la création des emplois et donc et de la richesse.
« Ces mesures sont bonnes par ce qu’elles vont faire au pays des économies importantes dans un premier temps ; ensuite ces économies feront en sorte que le gouvernement puisse construire des universités, écoles et hôpitaux (…), et après le gouvernement, je suis sûre, surprendra les gabonais en résolvant le problème du chômage », a déclaré durant les échanges Hercule Nzé Souala, Président du Mouvement des entrepreneurs engagés.
Le principal orateur de la rencontre citoyenne a ainsi appelé la jeunesse gabonaise à faire fi du fatalisme chronique dont elle fait souvent montre. Ce pessimisme ambiant d’après lui constitue un vice qui n’apporte rien à la construction du pays en pleine difficulté financière.
À l’issue des échanges, la Jeunesse a formulé des propositions auprès du Président Ali Bongo dont elle soutient l’action politique. Elle souhaite que toutes les entreprises installées au Gabon signent des contrats avec l’état, pour privilégier l’emploi des jeunes gabonais. Chaque entreprise opérant dans le pays devait selon Wabouna consacré 80% de ses ressources humaines aux diplômés gabonais.
Camille Boussoughou