Libreville, 14 novembre (Gabonactu.com) – Les activistes de la campagne « Tournons la page » organisent leur 3e rencontre internationale à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 23 au 30 novembre 2017, annonce un communiqué.
La rencontre d’Abidjan regroupera une trentaine de membres de la campagne issus de dix pays d’Afrique et d’Europe en amont et en marge du sommet Afrique-Union Européenne et autour de l’enjeu « Protéger les acteurs de la société civile ».
Les membres de Tournons la page travailleront à la mise en commun des expériences de protection physique, juridique et numérique des acteurs de la société civile. Ensemble, les participants réfléchiront aussi à la mise en place de nouvelles actions citoyennes internationales de promotion de la démocratie et de l’Etat de droit en Afrique.
Alors que le thème retenu par le sommet officiel sera « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable », Tournons la page souhaite rappeler que les jeunes africains engagés pour la démocratie dans leur pays sont les premières victimes de diverses violations de leurs droits fondamentaux. « Notre réseau en fait malheureusement les preuves depuis son lancement en septembre 2014. La répression s’abat ainsi régulièrement sur ceux qui souhaitent proposer un avenir meilleur à leur pays », rappelle le communiqué.
La 3e rencontre internationale de Tournons la page s’inscrit en complète synergie avec le Forum Citoyen Afrique-UE coordonné par la société civile ivoirienne et dont l’objectif sera, du 24 au 26 novembre, de « porter plus haut la voix des peuples ». Ces temps d’échange permettront de revenir sur les enjeux actuels autour de l’alternance démocratique au Togo, au Kenya, en RD Congo, au Burundi ou encore au Cameroun.
La campagne Tournons la page espère par sa présence et en lien avec les organisations des sociétés civiles africaines porter l’espoir de relations Afrique-Europe renouvelées au service des populations. Les dirigeants africains et européens peuvent saisir ce moment historique pour signifier qu’il n’y a pas de meilleur investissement pour la jeunesse que de construire des démocraties stables.
« Nous souhaitons rappeler aux dirigeants présents à Abidjan que l’avenir du continent ne s’écrira pas sans nous », conclu le texte.
Antoine Relaxe