Le président de l’intersyndicale des régies financières, Jean Didier Mbatchi Bayonne lors des négociations sur la trêve sociale en septembre dernier dans la salle de conférence du Trésor public à Libreville @ Archives Gabonactu.com
Libreville, 11 novembre (Gabonactu.com) – Le président de l’intersyndicale des régies financières, regroupant les quatre syndicats (Trésor, Douanes, Pétrole, et impôts), Jean Didier Mbatchi Bayonne a dans un communiqué rendu public vendredi, annoncé le lancement d’une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire nationale dès ce lundi, pour mauvaise foi du gouvernement, lequel rechignerait à répondre favorablement aux revendications des syndicalistes, contenus dans le cahier de charges sanctionnant la trève sociale dans ce secteur très sensible de l’économie gabonaise.
« Constatant l’immobilisme et le refus du gouvernement à mettre en place le comité bipartite de suivi de la trêve sociale, comité au sein duquel les modalités pratiques du nouveau mécanisme de gestion des primes devaient être arrêtée d’un commun accord (…), l’intersyndicale des régies financières appelle l’ensemble des agents à observer un mouvement de grève générale illimitée sur toute l’entendue du territoire à compter de lundi 13 novembre 2017 », a annoncé M. Mbatchi Bayonne, dénonçant au passage l’inertie du gouvernement à faire avancer les choses.
Le 27 septembre dernier, le bureau de l’intersyndicale des régies financières conduit par Jean Didier Mbatchi Bayonne a signé un protocole d’accord avec le ministre d’Etat en charge du budget et des comptes publics, Jean Fidèle Otandault pour d’une part, mettre fin à la longue grève dans le secteur, et d’autre part, instituer une trêve sociale de 3 ans dans ce domaine névralgique de l’économie. Une enveloppe de 12 milliards de FCFA dont 8 milliards avait commencé à être débloquée immédiatement au titre d’arriérés des primes. Selon l’accord, le reste d’argent sera payé d’ici fin décembre. Cette énième grève pourrait obérer davantage les recettes budgétaires très insuffisantes de l’Etat
Sydney IVEMBI