Les leaders de l’opposition gabonaise autour de Jean Ping lors d’un meeting au stade de Port-Gentil en 2016 @ DR
Libreville, 23 octobre (Gabonactu.com) – Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), pourrait remporter sans difficulté aucune, les quatre sièges de députés que compte Port-Gentil aux prochaines législatives prévues en avril 2018, au regard d’un faible rapport de force sur le terrain, les partis politiques de l’opposition qui jadis faisaient la pluie et le bon temps dans la capitale économique ont tout simplement perdu de leur influence.
Le PDG veut conserver ses 4 sièges de députés à Port-Gentil, fief traditionnel de l’opposition. Pour y arriver, il maximise ses chances sur le renouvellement des potentiels candidats jeunes. Des hommes neufs, apparemment très adulés par les populations du cru.
Au 1er arrondissement, Pascal Houangni Ambouroue, l’actuel ministre du Pétrole et des Hydrocarbures nourri bien les ambitions. Avec son ONG « Tendance Avenir», ce membre du bureau politique avait soutenu avec succès en 2011 le député sortant Jean Richard Sylong.
Un autre possible candidat poids lourd du PDG dans le 2ème arrondissement de la capitale économique, Jean Fidèle Otandault, ministre d’Etat en charge du budget et des comptes publics. Dans le 3ème arrondissement, c’est Albert Richard Royembo, suppléant de l’actuel député à l’assemblée nationale, Gabriel Tchango. Les deux cadres du parti au pouvoir seraient à couteaux tirés dans cette partie de la ville. « Je ne veux plus servir les faire-valoir », aurait fait savoir M. Royembo qui veut à tout prix obtenir l’investiture de son parti.
Enfin dans le 4ème arrondissement, Noël Mboumba ex-ministre délégué à l’économie aurait tous les atouts possibles. L’homme politique serait très populaire là-bas.
Les anciens partis de l’opposant à l’instar de l’Union du peuple gabonais (UPG), le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) ou le Parti gabonais du progrès (PGP) sont en perte de vitesse à Port-Gentil. Selon certains observateurs avertis, l’opposition pourrait triompher aux prochaines législatives, si elle participait sous la bannière de la Coalition pour la nouvelle république (CNR), un regroupement des leaders et partis politiques de l’opposition radicale soutenant l’opposant Jean Ping.
Sydney IVEMBI