Jean Fidèle Otandault @ blog JF Otandault
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le Directeur général du budget et des finances publiques (DGBFIP), Jean Fidèle Otandault n’a ni été suspendu, ni limogé de ses fonctions par son ministre de tutelle, Mathias Otounga Ossibadjouo comme l’ont annoncé des médias gabonais dont Gabonactu.com ainsi que les réseaux sociaux, selon ses collaborateurs contactés jeudi par la rédaction de Gabonactu.com
« Le DGBFIP n’a jamais été suspendu. Il est à son poste et continu de travailler », a confié à Gabonactu.com un collaborateur de ce puissant responsable des finances publiques au Gabon.
Un reporter de Gabonactu.com a aperçu M. Otandault ce jeudi en compagnie de son ministre de tutelle à l’Assemblée nationale où Mathias Otounga Ossibadjouo est allé défendre devant des députés le projet de loi des finances de l’année 2017.
« Rassurerez-vous, le DGBFIP continue de travailler avec beaucoup d’ardeur pour mettre en musique les reformes engagées par le chef de l’Etat concernant la diversification de notre économie afin de sortir de la dépendance du pétrole », a ajouté le collaborateur.
Une autre source indépendante contactée par Gabonactu.com a reconnu qu’il y a eu un léger malentendu entre le ministre du Budget et le DGBFIP mais tout est rentré dans l’ordre.
L’information sur la suspension de M. Otandault a été lâchée par l’hebdomadaire Antsia dans sa parution de mercredi. Analysant cette information, l’hebdomadaire a affirmé que M. Otandault pourrait être remplacé par « Andjoua Bongo Ondimba, l’actuel DGA, fils d’Omar Bongo Ondimba avec Marie-Madeleine Mborantsuo (présidente de la Cour constitutionnelle). Ou par Thierry Abeloko, l’actuel secrétaire général du ministère du Budget».
« Ce journal ira s’expliquer au tribunal car M. Otandault est déterminé à porter plainte pour diffamation et diffusion de fausses informations », a révélé un autre collaborateur de M. Otandault. Cet expert comptable a actuellement la difficile mission d’équilibrer les dépenses et les recettes du pays qui s’amenuisent suite à la crise des matières premières, principalement le pétrole.
Martin Safou
