Une vue des logements squattés à Angondjè @ Gabonactu.com
Libreville , Gabon ( Gabonactu.com ) – Le Vice-premier ministre en charge de l’urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba a déclaré lundi au cours d’une réunion d’information avec les élus locaux que les personnes ayant occupé illégalement les logements sociaux construits à Angondjè et à Bikele, deux banlieues situées au nord et au sud de Libreville, doivent impérativement libérer au préalable ces logements avant, précise-t-il que, le gouvernement ne puisse entreprendre une quelconque négociation avec eux.
« Les squatters doivent d’abord libérer ces logements sociaux avant toute négociation avec le gouvernement« , a conditionné M. Moubamba. Il a par ailleurs instruit les maires de Libreville, d’Akanda et Ntoum d’aller sensibiliser ces squatters pour leur faire entendre raison.
A son cabinet, le Vice premier ministre a reçu les maires et les représentants des municipalités concernées par cette situation conflictuelle. Pour Bruno Ben Moubamba, la régularisation de ces squatters passe par leur départ des habitations occupées illégalement.
Globalement, 325 logements sociaux sont squattés à Bikele, banlieue sud de la capitale gabonaise, située dans la commune de Ntoum (40km de Libreville). La même situation se pose à Akanda. Parmi les occupants, l’on trouve des agents de force de sécurité et de défense dont certains seraient des officiers supérieurs (capitaines, commandant et colonels).
Selon l’arrêté pris par le vice-premier ministre, le gouvernement procédera au délogement de ces squatters après le 15 novembre courant. Ils ont été sommés de déguerpir avant la date indiquée. Les récalcitrants seront délogés de force, affirme-t-on.
Face à la détermination de Bruno Ben Moubamba engagé à rétablir l’ordre urbanistique et à restaurer l’autorité de l’État, les squatters d’Angondje et de Bikele ont demandé l’indulgence du gouvernement.
« Qu’ils libèrent d’abord« , a martelé Bruno Ben Moubamba. Il dit avoir saisi ses collègues du gouvernement, les ministres de la Défense et de l’Intérieur pour mener des actions concertées. Pour le vice-premier ministre, les « squatters doivent suivre les instructions du gouvernement au lieu de faire le bras de fer » .
La réunion avec les élus locaux visait pour le Vice-premier ministre, de mutualiser les efforts pour un règlement à amiable de la situation qui dure depuis bientôt 6 mois. Les collectivités locales devaient ainsi faciliter la mise en pratique des décisions prises.
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