Les membres de la plateforme « Couleur du peuple » lors de la déclaration à Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Gaël Kouma Ayouné, coordinateur général et porte-parole de la « Couleur du peuple », une plateforme associative regroupant mouvements des jeunes de la majorité et ceux de l’opposition, a déclaré samedi dans un point de presse à Libreville qu’il n’y aura pas de dialogue voulu par le président Ali Bongo Ondimba si la « jeunesse gabonaise qui a payé le tribut pendant les malheureux évènements post-électoraux » n’est pas pris en pris en compte.
« Il n’y aura pas de dialogue sans nous les jeunes », a déclaré M. Koumba Ayouné, encore appelé le général des formes armées du Mapane. Le Mapane est la dénomination locale des quartiers sous-intégrés où se développent tous les vices et les conditions difficiles de la société.
Pour réussir ce futur dialogue, la couleur du peuple exige qu’un certain nombre des préalables soient réglé. Il s’agit entre autres de « rendre un hommage mérité à tous ceux qui sont morts, civils comme forces de l’ordre et la libération de tous les prisonniers » de la crise postélectorale. La jeunesse gabonaise dit ne pas vouloir « vivre dans un Gabon manichéen où il y a d’un côté les bons et de l’autre les cons ».
« Le dialogue de M. Ali et Ndemezo’o contre le dialogue de M. Ping et de Mayila, nous disons qu’un de ces dialogue ne se fera en terre gabonaise sans que les préalables exigés plus haut ne soient satisfaits, à bref délais », a-t-il martelé, indiquant que c’est au prix de ces concessions louables, gage d’un climat de paix durable que le dialogue se faire s’organiser. Un dialogue loin dit-il loin de toute suspicion et de règlement de compte.
Pour la couleur du peuple, il est temps que la voix de la jeunesse soit entendue. Pour ce mouvements des jeunes du Mapane, « le pouvoir et la majorité nous ont berné depuis 1990, ça suffit maintenant». la déclaration était signée de quatre leaders provenant de deux camps (majorité et opposition).
Le Notable