Le Ministre des Travaux Publics, le général Flavien Nzengui Nzoundou, a annoncé durant une visite d’inspection le 5 décembre dernier sur l’axe routier inachevé Port-Gentil-Omboué long de 95 kilomètres, que les travaux d’aménagement reprendront janvier 2024 après plusieurs années d’interruption.
« CRBC a déjà perçu l’avance et les travaux vont démarrer en janvier », a annoncé M. Nzengui Nzoundou, indiquant par la suite que la livraison des travaux se feront après 18 mois.
Sur ce chantier lancé en 2014 par le président déchu Ali Bongo Ondimba, seuls 90 kilomètres de route ont été achevés bitumés sur un total de 95 kilomètres. Des sources sûres informent que les 5 kilomètres de la ‹‹discorde›› était censés revenir à la partie gabonaise.
Malheureusement rien n’a bougé depuis plusieurs années. Et comme conséquences, à chaque saison de pluie, les populations ont du mal à circuler convenablement du fait des bourbiers, crevasses, trous et nids de poule qui se forment.
Pour remédier à cette situation, la tutelle s’est entretenue avec l’entreprise adjudicataire pour relancer les travaux de finition dans les plus brefs délais. Ainsi, les deux parties dont la société adjudicataire, China road bridge compagny (CRBC) et l’État gabonais, se sont accordés à livrer définitivement ce chantier dans dix-huit mois.
Lancé il y’a neuf ans grâce à la coopération bilatérale qui lie la République Populaire de Chine au Gabon, ce projet immense, l’un des plus grands d’Afrique avait été financé par Eximbank of China pour 342 milliards de FCFA, et par l’État gabonais pour 17 milliards de FCFA. Malencontreusement le projet a connu une lenteur considérable du fait des détournements financiers et autres problèmes politiques.
Vincent Ranozinault
Toujours le problème de délais hors normes pour la livraison de travaux qu’est ce qui justifie ce délais de 18 mois sur un linéaire de 5 km, surtout que toutes les études avaient déjà été réalisées.
Dire que pour 17 milliards on a pas pu terminer un tel projet alors que l´argent était dans la chambre de Sylvia et compagnie. Honte à nous. Merci M.Oligui…