Mme le Ministre gabonais de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits de l’Homme et de l’Egalité des genres, Erlyne Antonela Ndembet épse Damas, visitant avec ses hôtes le Centre d’Accueil Gabon Egalité le 26 mai à Libreville © Gabonactu.com
Participant à la Conférence des Ministres en charge du Genre et de la promotion de la Femme de la CEEAC, les Femmes Ministres en charge du Genre de la sous-région, ont déclaré, au terme de la visite guidée du « Centre d’Accueil Gabon-Egalité » de Nzeng-Ayong, localisé dans le 6ème arrondissement de Libreville, que cette structure constitue un véritable modèle qui devra inspirer les pays de la zone Afrique centrale pour améliorer la condition de la Femme.
« Par rapport à mon pays, le Gabon est très en avance et je souhaiterai que ce modèle-là, soit dupliqué dans tous les pays d’Afrique centrale, dans la mesure où mon pays la République Centrafricaine sort d’une crise très profonde, avec comme corolaire, les violences dont la violence sexuelle perpétrée contre les femmes et les jeunes filles », a déclaré Marguerite Ramadan, Ministre centrafricain en charges des questions du genre de la Protection de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Le Centre d’accueil Gabon Égalité est une structure holistique visant à lutter contre les violences faites aux femmes, mais aussi aux hommes (8%), mise en place dans le cadre du programme Gabon Égalité. Inauguré il y a plus de six mois par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba en présence de son épouse Sylvia Bongo Ondimba, initiatrice dudit projet, ce centre a déjà accueilli 406 femmes.
« Le centre a pour objectif d’écouter, d’accompagner les victimes de violences », a indiqué Betty Abaghe Messie, Directeur du centre d’accueil Gabon Egalité, précisant par la suite qu’actuellement six femmes victimes sont en hébergement de longue durée, une durée qui ne peut dépasser six mois.
Le centre qui fait de la prise en charge en ambulatoire, est composé de 10 bâtiments d’habitations et un consacré à l’administration.
« Rappelons-le, qu’on fait de la prise en charge en ambulatoire, ça veut dire que, les personnes qui arrivent, qui ne nécessitent pas forcément un hébergement mais qui ont besoin soit d’une prise en charge médicale, psychologique, judiciaire ou juridique », a-t-elle souligné.
Sydney IVEMBI