Sur 16 postulants au poste de président du Centre gabonais des élections (CGE), 9 ont été retenus et 7 ont été rejetés pour non respect des critères, a annoncé jeudi le président du Comité ad ‘hoc chargé d’examiner les candidatures, Théophile Makita Niembo.
Les 9 candidats retenus sont Aristide Manfoumbi, Jean Clair Zue Obame, Euloge Nzambi, Alain Christian Iyangui, Michel Bonda, Clément Sima Obame, Jacques Rogoula Daya, Appolinaire Ondo Mve et Wenceslas Mamboundou.
Le président sortant, Moïse Bibalou Koumba en poste depuis 2018 n’est pas sur la liste des candidats retenus.
Ce vendredi les 9 postulants passeront devant la Commission spéciale pour une audition suivie de l’élection du nouveau président du CGE. Le président élu sera installé samedi à la Cour constitutionnelle.
L’opposition et la majorité sont invités de fournir les noms de leurs membres qui occuperont les postes de Vice-président, questeur et rapporteur.
Le bureau du CGE est composé de 7 membres. Un président élu et de manière paritaire (majorité / opposition) deux vice-présidents, deux questeurs et deux rapporteurs.
Il faut noter que mardi dernier, 3 représentants de l’opposition ont refusé de siéger dans le comité ad’hoc chargé d’examiner les candidatures au poste de président du CGE. Ils protestaient contre le ministre de l’Intérieur qui a choisi quelques noms sur les listes déposées par les partis et coalitions de l’opposition. Lambert Noël Matha a justifié son action suite au désaccord de l’opposition qui a été incapable de lui fournir une liste consensuelle de ses représentants.
Les 3 opposants en question sont Pierre Claver Maganga Moussavou, Jean Valentin Leyama et Jean Gaspard Ntoutoume Ayi. Ils ont saisi la Cour constitutionnelle pour protester contre cette procédure. Selon eux, leur recours est suspensif en application de l’article 85 de la constitution.
Les membres des commissions actifs au CGE ont malgré ce recours poursuivi leur travail. Un d’eux a confié à Gabonactu.com que la Cour constitutionnelle n’a rien notifié aux commissaires c’est pour cela qu’ils ont poursuivi tranquillement leur travail.
Adou Boulamba