Après les séances de sport et de dépistages qui ont constitué le lancement de la campagne de sensibilisation de masse et de prévention contre les cancers féminins au sein de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) récemment, le tour est venu à la sensibilisation au siège social de ladite entreprise afin de mieux édifier le personnel.
« Cette année encore il s’agit pour nous tous d’exprimer notre solidarité et de faire bloc contre ce fléau qui touche encore aujourd’hui de très nombreuses femmes », a indiqué, Gustave Mayi, Directeur Général de la SEEG.
La SEEG qui se veut une entreprise citoyenne, fidèle à son engagement sociétal, soucieuse du bien-être de ses agents et solidaire à la lutte contre ce fléau, s’est interdit de rater ce rendez-vous, placé sous le triptyque « Dépistage, Vie saine et Rémission ». Une édition d’octobre Rose qui met l’accent sur l’importance de pratiquer régulièrement une activité physique et d’avoir une alimentation saine afin de réduire considérablement l’incidence et la mortalité causée par la maladie.
« La lutte contre les cancers nous interpelle tous il est indispensable que nous soyons tous unis dans ce combat », a-t-il exhorté.
Ce long moment d’exposé et d’échange conduit par la responsable du programme national de lutte contre les cancers féminins ; le docteur Nathalie Ambounda Ledaga a consisté à dire à ses cibles de «veiller sur leur corps comme la SEEG veille sur l’eau chaque jour ».
Il est important de prévenir contre les cancers. Et le dépistage reste le moyen efficace pour lutter contre ces pathologies insidieuses et dangereuses. Pour le cancer du sein qui est un cancer silencieux qui touche aussi bien les hommes que les femmes, il se dépiste tous les mois après les menstrues (femmes) et tous le temps chez les hommes.
Une autopalpation, une mammographie, une anatomo-pathologie, immuno-histochimie sont les moyens de dépistage possible. Lorsque la peau du sein change de couleur, l’apparition d’une bosse au niveau du sein, un écoulement mammaire en dehors de la grossesse ou toutes autres sécrétions mammaire de coloration jaunâtre ou rouge doit interpeller.
S’agissant du cancer du col de l’utérus, le dépistage se fait tous les ans. Le papillomavirus humain (agent pathogène qui provoque des lésions précancéreuses) est favorisé par la multiplicité des partenaires sexuels, grossesses précoces, accouchements multiples, consommation de tabac et d’alcool, absence de dépistage… La consommation de moins de sucre et de beaucoup de légume participe à sa fragilisation.
« Grace au dépistage, il est possible de détecter la lésion précancéreuse et de la traiter. Cela permettra d’éliminer le cancer du col de l’utérus au Gabon d’ici 2030 », a conclu Dr Ambounda Ledaga.
Betines Makosso