160 militaires français et 70 militaires gabonais ont organisé du 14 au 15 mai dernier un spectaculaire exercice de débarquement des forces sur la plage de Nyonié (proche de Libreville) où une force hostile a opposé une farouche résistance pour repousser vers l’océan la force qui tentait de débarquer depuis un porte hélicoptère amphibie.
Les 160 militaires français appartiennent à l’armée de Terre et à la marine nationale. De leur côté, les 70 militaires gabonais appartiennent à l’armée de terre, aux fusiliers marins ou à la Garde républicaine.
Selon le scénario de l’exercice, une force débarque du Porte hélicoptère amphibie (PHA) Mistral sur la plage de Nyonié. Une autre force contre-attaque à partir de l’intérieur des terres pour la rejeter à la mer.
Pour les besoins de l’exercice, les militaires français et gabonais étaient mélangés dans les deux camps.
Des chars de combats, des hélicoptères et des engins lourds du génie militaire étaient déployés sur le théâtre des opérations pour appuyer les soldats.
De chaque côté, la mission était de ne pas laisser des traces sur le champ de bataille. Pas même les engins en panne. Surtout pas les morts et les blessés.
Le Chef d’Etat major général des Forces armées gabonaises (CEMGFA), le général de division Jean-Martin Ossima Ndong, le chef d’état-major de la garde républicaine, le général Manuel Mouguiama Daouda et le commandant les Eléments français au Gabon (EFG), le général François-Xavier Mabin, étaient présents lors de l’exercice organisé à l’occasion de l’arrivée au Gabon pour une seconde mission du porte hélicoptère amphibie de l’armée française, Le Mistral.
Carl Nsitou