Le président leader de Gabon Nouveau, Mike Jocktane durant sa causerie politique le 27 janvier au quartier Château de Lambaréné © D.R
Le président Leader du parti Gabon Nouveau (GN, opposition), Mike Jocktane, en campagne de charmes depuis le 25 Janvier 2022 dans la province du Moyen Ogooué (centre du pays), a durant ses nombreuses causeries plaidé pour un système de santé de qualité et accessible à tous.
« La santé, l’éducation, tout comme l’accès à l’eau et à l’électricité, sont des besoins essentiels et donc une urgence pour les gabonais », a laissé entendre M. Jocktane, lors d’une causerie politique aux allures d’un meeting au quartier Château à Lambaréné le 27 janvier. La rencontre a eu lieu dans une ambiance festive. Des dizaines des militants et sympathisants y ont afflué en masse pour écouter le message de l’espoir.
Concernant l’épineuse question de la prise en charge médicale de la population, le candidat a déclaré qu’« il est inadmissible que tant de personnes souffrent et soient encore dans l’incapacité de se faire soigner à cause de l’absence de moyens techniques dans les hôpitaux ou de leurs faibles revenus ».
À l’instar du célèbre hôpital Schweitzer, il a dénoncé la vétusté et les tarifs exorbitants des centres hospitaliers, tant à Libreville que dans les provinces. L’homme politiquer a indiqué que « cet hôpital qui, d’antan, prodiguait des soins de qualité à moindres coûts fonctionne désormais comme une clinique privée ».
Le prétendant à la magistrature suprême s’est engagé à ce que chacun puisse « recevoir les meilleurs soins et que les plus défavorisés et les retraités en bénéficient gratuitement ». Il a aussi ajouté qu’il ne peut y avoir « de développement économique et social au Gabon sans un système de santé performant ». Mike Jocktane a rappelé qu’« un hôpital, ce n’est pas qu’un bâtiment, c’est aussi et surtout des médecins qualifiés ayant du matériel adapté ».
Une réhabilitation des infrastructures existantes et la construction d’hôpitaux sont nécessaires, mais il est également impératif de disposer de matériels élémentaires, a-t-il souligné, pour correctement diagnostiquer et soigner les pathologies des patients. Pour y parvenir, le candidat soutient que cela requiert « l’accompagnement financier de la communauté internationale et des bailleurs de fonds institutionnels ».
Antoine Relaxe