Le président de Publiez ce que vous payez, Paul Aimé Bagafou © D. R
L’activiste Paul Aimé Bagafou, par ailleurs président de la campagne mondiale Publiez ce que vous payez (PCQVP) section Gabon, a dans un tweet fustigé la possible reconduction de l’état d’urgence au Gabon, laquelle serait, prévient-il une pure provocation et un abus d’autorité sous le prétexte de la lutte contre la propagation du Covid-19 dont la tendance est en forte baisse (5,3 %).
« L’état d’urgence sanitaire prorogé ayant de facto pris fin avec l’expiration de 45 jours prévus- donc le 27/09/2020 à 23h59 -, toute nouvelle tracasserie en rapport relèverait de la pure provocation et d’un abus intolérable de la part des autorités concernées », a fustigé M. Bagafou.
Pour l’ancien Secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), le syndicat le plus puissant du pays, s’il y a de l’état d’urgence au Gabon, celle-ci sera considérée comme une sordide manœuvre de confisquer les libertés fondamentales des gabonais, confinés depuis 6 mois.
Dans un post sur sa page Facebook, Paul Aimé Bagafou n’a pas manqué de charger le gouvernement qui pour lui, gère d’une manière approximative la crise sanitaire du Coronavirus.
« Mesdames et Messieurs les autorités en charge, au terme de vos 45 jours additionnels de confiscation des libertés fondamentales, laissez-nous tranquilles ! Incapables de concevoir des politiques publiques qui améliorent le quotidien des populations, on ne retiendra de votre gestion opaque de la pandémie, que les nombreux emprunts contractés à l’occasion et dont l’utilisation réelle tarde à être exposée à l’opinion, avec toutes les justifications qui s’imposent dans le cas d’espèce… », s’est-il indigné.
Antoine Relaxe