Le Directoire du CLR posant pour la postérité le 21 février avec les nouveaux responsables du parti pour la province de l’Estuaire © Gabonactu.com
Le Délégué général adjoint du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), en charge de l’implantation et des stratégies électorales du parti, Alexandre Désiré Tapoyo a installé vendredi au cours d’une cérémonie dédiée, les nouveaux responsables des coordinations de la province de l’Estuaire dont la principale mission assignée sera la conquête de la Mairie de Libreville en 2023.
« S’agissant de la réussite attendue dans l’Estuaire et dont vous êtes d’ors et déjà les chevilles ouvrières, chers céléristes, qu’en est-il exactement ? En bien, la camarade Délégué générale est claire à ce sujet. Il s’agit précisément de conquérir dans l’absolu la mairie de Libreville et les six arrondissements. Le prochain maire de Libreville doit être Célériste », a instruit M.Tapoyo, installant les nouvelles coordinations de l’Estuaire.
Celles-ci seront chapeautées par Pulchérie Abeme Nkoghé, promue coordonnatrice provinciale de l’Estuaire. Ainsi, a-t-elle rassuré que son parti sortira avec méthode victorieux aux prochaines élections locales prévenue en 2023.
Le Délégué général adjoint Alexandre Désiré Tapoyo installant Pulchérie Abeme Nkoghé sur son fauteuil de coordinatrice du CLR pour la province de l’Estuaire © Gabonactu.com
L’institution municipale, la plus grande et la plus convoitée du pays, échappe au CLR depuis le retour de la démocratie multipartite en 1990. Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), locomotive de la majorité présidentielle à laquelle il fait partie, fait toujours de l’ombre à la formation politique de Jean Boniface Assélé qui a accepté souvent de jouer le second rôle.
En 2014, Jean Boniface Assélé était le faiseur de rois. Un accord de cogestion avait consacré l’élection à la tête de la Mairie de Libreville de Rose Christiane Ossouka Raponda dont le parti (PDG) ne disposait que 61 élus locaux. Le CLR était venu en appui avec ses 42 conseillers municipaux. Le conseil municipal comptait 161 élus en tout.
Cet accord de Cogestion avait plusieurs fois été dénoncé par Jean Boniface Assélé qui se sentait floué. Il n’avait pas pu exercer tout au long du mandant (5 ans) ses prérogatives que lui conféraient son poste de 1er maire adjoint de l’hôtel de ville de la capitale gabonaise. Sans pourtant sortir de la majorité républicaine, le CLR semble cavalier désormais seul pour remporter les batailles futures.
Sydney IVEMBI