Port d’Owendo dans la banlieue de Libreville © Gabonactu.com
Un docker exerçant au sein d’une société bien implantée dans la zone portuaire d’Owendo a presque perdu sa tête Pornofilme depuis qu’il a surpris deux homosexuels en plein ébats dans un bureau de la société, a appris Gabonactu.com auprès de l’intéressé et de ses collègues.
La scène s’est produite à l’heure de la pause. Tous les ouvriers ont abandonné l’atelier pour se retrouver dans les petits maquis de fortunes pour le casse-croute.
Le docker que nous appelons Ondo (par discrétion) dit avoir oublié ses jetons dans l’atelier. Il décide alors de repartir récupérer ses miettes qui doivent lui permettre d’acheter son HB (haricot bédoumes).
Dès qu’il ouvre la porte de l’atelier, ses yeux se posent directement sur le corps dénudé d’un européen entrain de chevaucher copieusement un collègue gabonais.
« Abomination ! » a-t-il crié avant de refermer brutalement la porte. Ondo court vite au maquis raconter l’horrible scène. L’émoi envahit tout le monde. Un chef et son subalterne !
« Est-ce pour de l’argent ? Est-ce pour une promotion ? Est-ce une orientation sexuelle sincère ? Est-ce une déviation ? Pourquoi le faire au bureau ? » sont entre autres les questions qui taraudent le cerveau d’Ondo…
Il fait semblant d’oublier, mais la scène était tellement colorée. Il garde les séquelles de cette horrible parade en raison de son appartenance à une obédience chrétienne rigoureuse vis-à-vis des questions de sodomie. « J’entendais souvent parler, mais c’est la première fois que je le vis », avoue Ondo.
L’européen surpris en flagrant délit d’atteinte à la pudeur en milieu professionnel a également perdu toute autorité. Il devient irrégulier au travail et s’enferme dans son bureau pour, certainement, éviter de croiser le regard des autres. Le nègre qui s’est fait astiquer continue sa vie comme si de rien n’était.
La direction de l’entreprise aurait songé de limoger les deux individus. Selon une source proche de la direction, il manque cependant des arguments pour qualifier cette infraction. D’où la décision d’abandonner toute action.
Au Gabon, le nouveau code pénal condamne les relations sexuelles entre les personnes de même sexe.
Carl Nsitou