Siège de Total-Gabon à Libreville@Archives Gabonactu.com
Libreville, 6 juillet (Gabonactu.com) – Le conflit entre l’organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) et le géant pétrolier Total-Gabon ne semble pas être proche de la fin en raison de l’inertie constatée dans les discussions entre les parties.
« Nous le réitérons, il est hors de question que Total Gabon réalise sa mue en marginalisant les hommes et les femmes qui ont contribué à son rayonnement et qui continuent à donner le meilleur d’eux-mêmes pour atteindre les objectifs de l’entreprise », affirme le communiqué dans lequel on précise que la ’’situation n’a pas évolué depuis la communication du 3 juillet dernier’’.
Ce vendredi il est prévu une nouvelle rencontre entre l’ONEP et les responsables de Total-Gabon, précise le communiqué.
Selon le secrétaire général de l’ONEP, Sylvain Mayabi Binet, les conclusions de cette rencontre détermineront la suite des évenements. Il demande par ailleurs aux employés de Total Gabon d’être mobilisés et de se tenir prets car les prochaines heures pourraient être décisives.
« Rien de concret n’est perceptible à ce jour après avor parcouru, sans les avoir épuisé, la plupart des pints de préalables et les pints de droits inscrits dans le cahier de charges », indique le communiqué.
Ces derniers exigent en effet plus d’explications avant d’adhérer au Groupement d’intérêt économique (GIE) que propose la direction générale. Les salariés rejettent par ailleurs le nouveau système de rémunération tout en exigeant le maintien de l’ancien.
Les désaccords lors des négociations ont également porté sur l’octroi des bonus, notamment pour les futures cessions partielles d’actifs et la vente du patrimoine immobilier de la société.
Les travailleurs disent ne pas comprendre le rejet de ce point par leur employeur alors même qu’ils ont bénéficié de ce bonus lors de la cession d’actifs en avril 2017.
La prime de performance, la démobilisation des employés des sites vers la base, la situation des prestataires, la situation de la clinique médicale, voilà d’autres points inscrits dans le cahier de charges des salariés.
Camille Boussoughou