Guy Christian Mavioga @ Archives Gabonactu.com
Libreville, 3 juillet (Gabonactu.com) – Le secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC, majorité) Guy Christian Mavioga n’a pas approuvé mardi dans une déclaration, la mise à la retraite anticipée des fonctionnaires terrassés par des maladies de longue durée, une des mesures d’austérité prises en conseil des ministres le 21 juin dernier pour réduire le train de vie de l’Etat et assainir les finances publiques.
« Si quelqu’un est tombé malade autour de 40 ou 50 ans, et que son rétablissement complet nécessite une longue période, qu’il soit automatiquement mis à la retraite, au lieu d’attendre 60 ans. Cela n’est pas de nature à consolider la solidarité nationale. Et si ce dernier a des enfants en bas âge et scolarisés, que fait-on de sa progéniture ? Non ! Le Gabon est avant tout un Etat social, conformément à notre constitution et à notre civilisation Bantu », a fustigé M. Mavioga.
L’ancien Président du conseil d’administration (PCA) de la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTA) s’est dit par ailleurs satisfait des mesures portant suppression des cabinets et des rémunérations mensuelles des Présidents des conseils d’administrations (PCA) des administrations et entreprises paraétatiques, y compris la radiation immédiate des agents en situation d’abandon de poste, le gel des concours, des mises en stage, des titularisations, avancements et reclassements pour une durée de trois (3) ans, entre autres.
Aussi, parmi ces mesures, l’ancien porte-parole de la mouvance présidentielle a suggéré qu’il soit réduit sans délai la taille du gouvernement pour mettre fin dit-il à une équipe gouvernementale pléthorique, inefficace et à genoux.
« Nous pensons qu’un gouvernement de 18 ministres, 9 secrétaires d’Etat, 1 Premier Ministre, en supprimant les Ministres Délégués, serait à même de conduire efficacement les affaires de l’Etat. Dans la même veine, les Secrétaires d’Etat pourront se contenter d’un chef de cabinet et non d’un directeur de cabinet », a-t-il proposé.
Camille Boussoughou