Libreville, 28 janvier (Gabonactu.com) – L’usine d’huile de palme de Mouila, la plus grande construite par Olam au Gabon, produit déjà quelques 540 tonnes d’huile de palme par jour et se prépare à atteindre sa vitesse de croisière dans quelques mois avec une production journalière de 1080 tonnes par jour, selon la direction de l’usine.
« Nous ambitionnons accroître la production journalière de l’usine jusqu’à 90 tonnes par heures soit 1080 tonnes par jour afin d’avoir une production annuelle de 120.000 tonnes métriques », a affirmé le responsable de l’usine, Rissan Situmorang à l’occasion d’une visite de presse.
Mise en service le 11 avril 2017, l’usine produit 45 tonnes d’huile de palme par heure. En considérant qu’elle est opérationnelle de 08h00 jusqu’à 20h00, sa production journalière est de 540 tonnes par jour.
35 personnes dont 20 gabonais et 15 expatriés travaillent quotidiennement dans l’usine. Les expatriés assurent actuellement un transfert de technologie pour permettre aux gabonais de prendre les commandes de l’usine.
Selon M. Situmorang l’usine n’emploiera en permanence que des gabonais dans le futur.
Lorsque tous les modules seront installés, l’usine sera entièrement automatisée. Le personnel de l’usine sera au maximum de 60 agents alors que les installations auraient atteint leur rythme de croisière.
Au personnel de l’usine, s’ajoutera les ouvriers agricoles qui travailleront dans la plantation environnante. Ils sont actuellement 1 600 personnes. Il en faudra 3 600 à terme.
« Nous projetons aussi construire une usine de même capacité à Moutassou », a ajouté M. Situmorang visiblement ravi de constater la montée en puissance quasi certaine de son outil de production.
L’usine de Mouila, d’un coût total de 39,6 milliards de dollars, est la seconde au Gabon pour le groupe Olam. La première a été érigée à Kango à environ 150 km de Libreville. Dans cette localité, Olam dispose également d’une vaste palmeraie à Awala.
L’ambition d’Olam est de faire du Gabon le premier exportateur d’huile de palme rouge d’Afrique noire.
Eudes Renaldy Leboukou, envoyé spécial
