Jean Ping le 12 janvier dernier au stade de basketball d’Awendje 4ème arrondissement de Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, 17 janvier (Gabonactu.com) – Jean Ping, convoqué au tribunal de Libreville par un juge d’instruction pour être entendu « à titre de renseignement » demande aux journalistes de l’accompagner de son domicile au tribunal, selon un message diffusé par ses proches.
« La presse nationale et internationale est conviée ce mercredi dès 14 heures à la résidence du président élu Jean Ping pour son départ vers le tribunal de Libreville, accompagné par le peuple gabonais », a écrit Judes Bertrand Mekeme Mba, vidéaste personnel de Jean Ping.
« Rassemblement à la résidence du président élu Jean ping dès 10 heures mercredi. Soyons très très nombreux », a pour sa part écrit Jean Ping sur son compte facebook.
Mardi, Jean Ping a présidé une réunion entre le panel, la conférence des présidents des partis politiques et son cabinet « sur des questions urgentes », a souligné son entourage.
Zacharie Myboto, Jean Eyeghe Ndong, Léon Paul Ngoulakia, Casimir Oyé Mba, Jean François Ntoutoume Emane sont les principaux leaders qui ont participé à cette réunion dite de crise.
La décision de se rendre au tribunal pour déférer à la convocation du premier juge d’instruction aurait été prise durant cette rencontre.
On rappelle que Jean Ping a été convoqué par le premier juge d’instruction près du tribunal de première instance de Libreville, l’invitant à se présenter au parquet le 17 janvier prochain à 15 heures pour une « audition à titre de renseignement » sur les chefs d’accusations retenus contre Pascal Oyogou un de ses proches fidèles incarcérés depuis près d’un an à la prison centrale de Libreville.
« Pour la manifestation de la vérité, nous vous invitant à vous présenter à notre cabinet le 17 janvier à 15heures », a écrit le juge d’instruction s’adressant à Jean Ping. Il lui a également demandé de rester à la disposition de la justice.
Le juge a également adressé une lettre au Directeur de la police de l’air et des frontières (PAF) pour lui demander d’interdire Ping de « sortie du territoire jusqu’à nouvel ordre ». La PAF a scrupuleusement appliqué cette demande en empêchant Jean Ping de se rendre à Paris le 13 janvier dernier.